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Magasin Les Crêtes : une deuxième main pour le sport

Le magasin Les crêtes vient d’ouvrir à Murat.  Au cœur des montagnes du Cantal, son créneau : des vêtements et des équipements de sport d’occasion. Une idée pour avoir plusieurs activités. 

Émilie Provençal
Émilie Provençal ravie de se lancer dans cette nouvelle aventure dans l’univers du sport et dans le Cantal.
© b.parret

Dans le centre ancien de Murat, une nouvelle boutique vient d’ouvrir. Les Crêtes propose des articles de sport de deuxième main. Il faut chiner dans les rayons la bonne affaire mais, contrairement à d’autres magasins, la bonne taille ne sera peut-être pas forcément au rendez-vous. En revanche, les prix sont attractifs, puisque cela commence avec moins 50 % par rapport à du neuf et jusqu’à moins 80 %. Il y a ici des vêtements, des chaussures qui n’ont jamais servis ou des choses en très bon état. “C’est la règle que je m’impose car mon objectif est que les clients puissent s’équiper pour une vraie pratique sportive à petit budget”, explique Émilie Provençal, propriétaire de la boutique. “Dans le Cantal, il est possible de cumuler plusieurs disciplines pour chaque saison mais cela a un coût. Alors mon concept peut apporter des solutions et c’est aussi un geste vertueux de vouloir donner une seconde vie à tous ces objets.” 
C’est aussi vrai pour donner un coup de pouce aux familles. Ainsi, est-il possible de trouver des vestes de randonnée, des kimonos, des gants de boxe, des chaussures de running ou de ski, du sportwear... 

que les clients puissent s’équiper pour une vraie pratique sportive à petit budget”


Principe du dépôt-vente


Avant l’ouverture de la boutique, Émilie Provençal a peaufiné son projet durant plusieurs mois. Elle a profité des réseaux sociaux, notamment, pour créer du stock. 
La marchandise provient ainsi de toute la France. Le principe est celui d’un dépôt-vente. Les articles   sont confiés à la boutique, propres et en bon état sur l’aspect général, les coutures, les boutons, les accessoires... Une fiche est établie avec notamment une période de dépôt renouvelable si besoin, la désignation de l’article, le prix souhaité, etc. Une commission est prélevée par la boutique. À la fin de la période de dépôt, les articles invendus pourront faire l’objet d’un don à une association caritative. 
Le concept de la deuxième main n’est pas nouveau. Mais Émilie Provençal voit là le moyen de développer sa propre activité économique associée à sa passion du sport et du Cantal. “Depuis mon installation à Murat, j’ai cumulé différents emplois en attendant de me lancer, indique la jeune femme. Je me suis aussi inspiré de ma mère et de sa boutique d’articles féminins pour avancer, savoir gérer les marchandises, agencer le magasin et donner aux gens l’envie de pousser la porte.” 

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