L´Union aubrac se fixe le progrès génétique pour mission et ambition
La baisse des subventions publiques et la réforme des Upra étaient au menu de la dernière assemblée générale de l´Union aubrac à Saint-Flour.
"Nous sommes dans une tendance lourde et inexorable de baisse de subventions pour les structures raciales", n´a pas caché Jacques Renoux, directeur de l´Union aubrac, lors de l´assemblée générale de la structure, vendredi 5 août à Saint-Flour. Il a même affirmé aux quelque 150 éleveurs présents que "les Upra seraient, au 1er janvier 2008, remplacées par de nouvelles structures, baptisées organisme de sélection, constituées des entreprises de sélection". "Dans ce nouveau cadre, où se placera la station de La Borie ?", se demande-t-il.
Les mêmes droits pour les sélectionneurs et les autres éleveurs
En revanche, M. Renoux semble connaître certaines nouvelles règles qui s´y appliqueront à l´avenir, comme s´ouvrir non pas aux seuls sélectionneurs mais à tous les détenteurs de la race. Une orientation qui va dans le sens de ce que souhaite le président de l´Union, Bernard Laurens : "Pour moi, il n´y a pas les sélectionneurs aubrac d´un côté et les éleveurs de l´autre (...). Il est essentiel d´unir les forces et les idées pour accomplir un travail sérieux et crédible auprès des différentes instances qui nous soutiennent". Revers de la médaille, 5 centimes d´euros par veau seraient prélevés chez l´éleveur, sélectionneur ou non, au profit de l´instance raciale de la mère. Quant aux charges structurelles de la station d´évaluation, elles resteront les mêmes. Il sera donc impératif de la remplir à hauteur d´au moins 130 veaux. "Le seuil minimum pour pérenniser la station", pense Jacques Renoux.
L´opportunité d´un parc naturel régional en Aubrac
Au cours des discussions qui se sont engagées avec les personnalités présentes, il est apparu que la création d´un parc naturel régional en Aubrac serait un formidable atout de promotion pour la race. Madeleine Baumgartner, conseiller général de Chaudes-Aigues, pense d´ailleurs que les éleveurs en seront les premiers ambassadeurs... Le sénateur-maire de Saint-Flour, Pierre Jarlier, s´est également dit "très favorable à un parc naturel régional réservé à la zone aubrac" (et non Aubrac-Margeride comme il fut envisagé un temps). Il souligne que tous les élus, issus de trois départements et d´autant de régions, sont tombés d´accord sur le principe d´une étude de préfiguration. Et de remarquer que, puisque l´aubrac ignore les frontières administratives, il faut s´engager dans une politique de massif qui défende la spécificité montagne. Il admet que "tout le monde ne perçoit pas la chance que représente cette opportunité, si elle est bien gérée".
Les mêmes droits pour les sélectionneurs et les autres éleveurs
En revanche, M. Renoux semble connaître certaines nouvelles règles qui s´y appliqueront à l´avenir, comme s´ouvrir non pas aux seuls sélectionneurs mais à tous les détenteurs de la race. Une orientation qui va dans le sens de ce que souhaite le président de l´Union, Bernard Laurens : "Pour moi, il n´y a pas les sélectionneurs aubrac d´un côté et les éleveurs de l´autre (...). Il est essentiel d´unir les forces et les idées pour accomplir un travail sérieux et crédible auprès des différentes instances qui nous soutiennent". Revers de la médaille, 5 centimes d´euros par veau seraient prélevés chez l´éleveur, sélectionneur ou non, au profit de l´instance raciale de la mère. Quant aux charges structurelles de la station d´évaluation, elles resteront les mêmes. Il sera donc impératif de la remplir à hauteur d´au moins 130 veaux. "Le seuil minimum pour pérenniser la station", pense Jacques Renoux.
L´opportunité d´un parc naturel régional en Aubrac
Au cours des discussions qui se sont engagées avec les personnalités présentes, il est apparu que la création d´un parc naturel régional en Aubrac serait un formidable atout de promotion pour la race. Madeleine Baumgartner, conseiller général de Chaudes-Aigues, pense d´ailleurs que les éleveurs en seront les premiers ambassadeurs... Le sénateur-maire de Saint-Flour, Pierre Jarlier, s´est également dit "très favorable à un parc naturel régional réservé à la zone aubrac" (et non Aubrac-Margeride comme il fut envisagé un temps). Il souligne que tous les élus, issus de trois départements et d´autant de régions, sont tombés d´accord sur le principe d´une étude de préfiguration. Et de remarquer que, puisque l´aubrac ignore les frontières administratives, il faut s´engager dans une politique de massif qui défende la spécificité montagne. Il admet que "tout le monde ne perçoit pas la chance que représente cette opportunité, si elle est bien gérée".