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Altivo
L’intégration, une carte à jouer pour 25 éleveurs

Altivo, filiale d’Altitude et de Coprovit a des besoins : 25 élevages de 200 places.

Bruno Chapoulie, Delphine Lafage et Xavier Bel ont visité les installations de Jérôme Coutarel.
Bruno Chapoulie, Delphine Lafage et Xavier Bel ont visité les installations de Jérôme Coutarel.
© C.F.
Concrètement, de nouveaux ateliers sont espérés dans le Cantal de même que les éleveurs qui vont avec. Et pour cela, les équipes de terrain d’Altitude viennent d’être invitées à monter au créneau. Objectif : “Convaincre les adhérents et les agriculteurs du Cantal qui ont des projets, eux aussi de développement, de rejoindre le groupe et son éthique, le bien-être animal. C’est une religion pour nous. Nous avons un tour d’avance sur la législation et nous préconisons pour cela les bâtiments sur paille. Avantages : pas de lisier et donc, pas le souci de pollution, pas d’odeur et 30 % moins cher que le caillebotis. Le bien-être animal est aujourd’hui une demande du monde agricole et chacun en a compris le bien-fondé”, lance Bruno Chapoulie, co-gérant d’Altivo. L’entreprise (avec Coprovit) annonce une production de “plus de 900 veaux par semaine et notre objectif est de passer à 1 000”.

Cherche éleveurs

 

Mais, pour y arriver, Altivo cherche 5 000 places rapidement : “Les actionnaires sont prêts à prendre en charge le financement… À nous d’assurer le développement, soit 25 élevages de 200 places qui permettront d’atteindre cet objectif”, précise Bruno Chapoulie. Selon les préceptes d’Altivo, ce sera par intégration, avec des éleveurs rétribués pour des prestations de services sans souci de commercialisation, ni de mobilisation de trésorerie : “Les éleveurs apportent le bâtiment, le travail, l’eau, la paille. Altivo fournit la poudre et les veaux. Ça permet aussi de lisser les crises”, précise Delphine Lafage, technicienne Altivo. “C’est également un confort pour les éleveurs qui aspirent à vivre comme les autres et c’est bien normal” relève Bruno Chapoulie pour qui “la majeure partie” de ces 5 000 places pourrait très bien être occupée par des Cantaliens : “Ce sont des éleveurs nés, et il y a ici largement le potentiel, grâce aussi au groupe Altitude qui est connu sur tout le territoire et qui a une très bonne image.” Altivo compte 100 éleveurs répartis sur neuf départements dont huit pour le Cantal avec des veaux abattus dans la région. Le plus souvent, “il s’agit d’ateliers complémentaires à d’autres productions”, précise Xavier Bel, directeur de la production au secrétariat général du groupe Altitude, mais la tendance est aujourd’hui à ce que cette production devienne “la principale.” “En cinq ans, nous avons fait une progression à deux chiffres qui mérite d’être soulignée. C’est un métier de terrain, il faut être attentif de par des producteurs sélectionnés car cette production est pointue et c’est un vrai métier”, souligne Bruno Chapoulie. Altivo a enfin procédé à une simulation type dans le cadre de l’installation d’un jeune agriculteur. Un bâtiment sur paille de 150 000 E, subventions, aides et charges comptées avec une rémunération de 110 E par veau pour une production de 510 veaux par an et un investissement sur 15 ans, doit conduire à un revenu mensuel hors impôt de 2 480 E. Une visite l’après-midi chez Jérôme Coutarel, éleveur à Faverolles, était donc organisée pour illustrer cette production.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

 

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