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L’Inra a accueilli la journée génétique de la race salers

La journée génétique de la race salers s’est déroulée le 17 mars sur le site de l’Inra de Marcenat.

L’Inra de Marcenat abrite 110 vaches laitières et 140 limousines ou salers.
L’Inra de Marcenat abrite 110 vaches laitières et 140 limousines ou salers.
© L'Union du Cantal
La place de la salers dans la recherche était au cœur de la journée génétique de la race qui s’est déroulée vendredi 17 mars à l’unité expérimentale de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) de Marcenat. Aux yeux de Stéphane Garel, de l’Upra salers, il s’agissait de donner une nouvelle dimension à cette rencontre et de mettre en avant les outils génétiques à la disposition des éleveurs. Philippe Pradel, directeur adjoint, a présenté le site de l’Inra en rappelant que 31 personnes y sont employées pour 430 ha, 110 laitières, 140 allaitantes limousines et salers avec, en plus, 200 génisses pour le renouvellement. L’essentiel des recherches menées sur place porte sur l’élevage bovin en moyenne montagne, le lien entre méthode d’élevage et qualité des produits (lait ou viande). Il a évoqué quelques exemples de travaux de recherches, menées sur place, dont les comparaisons entre limousine et salers.
De nouveaux travaux de recherche à l’Inra
À son tour, le directeur, Jean-Paul Garel, a fait état d’études sur l’insémination dans les troupeaux allaitants. Le type de stabulation (libre ou entravée) a également été pris en compte dans ces recherches. La détection et la prévision des chaleurs, l’amélioration du pouvoir fécondant ou l’identification des gènes sont au programme des prochaines études. Les mâles ne seront pas en reste. Jean-Paul Garel a ainsi présenté les nouvelles pistes de travail de l’Inra de Marcenat dont celle qui porte sur la préparation des broutards salers à l’engraissement. Cette étude vise la mise au point d’un modèle de prédiction de la composition des carcasses en fonction du mode de conduite en système herbager. Cette recherche implique la station expérimentale et des exploitations afin d’étudier l’effet du niveau de complémentation dans des conditions variées. Dans la continuité, Laurent Antignac a été invité à évoquer la coopérative Acajou des volcans et l’expérimentation qu’elle mène sur les jeunes mâles castrés à 12 jours. Les animaux sont commercialisés à 17 à 24 mois. 32 animaux ont été concernés en 2006 et il est prévu d’en faire le double cette année. Laurent Antignac a présenté l’initiative comme une solution à la pénurie de viande salers et un moyen de valoriser les mâles de race pure. Il a noté que ces jeunes bœufs présentent la même qualité de viande que les génisses avec une ten-dreté semblable.
Le programme a impulsé une dynamique
Stéphane Garel a ensuite dressé un rapide état des lieux du programme génétique mis en place il y a trois ans avec le soutien du Conseil général. Il a notamment insisté sur la dynamique impulsée par ce programme tant dans le berceau qu’à l’extérieur. Entre 2003 et 2005, les ventes de doses d’insémination artificielle à l’étranger sont passées de 894 à 5210. La transition était toute faite pour présenter les taureaux disponibles à l’IA à commencer par Nestor qui est le plus sollicité. L’accent a été mis sur deux taureaux nouvellement indexés : Unkaei est susceptible d’apporter épaisseur et compacité tandis qu’Ulsan à l’opposé donnera du squelette. “C’est toujours intéressant que les scientifiques expliquent leur travail”, commentait Bruno Faure, directeur du Herd-book et de l’Upra, en soulignant l’intérêt pour la race d’être présente ici tant au niveau des études qui sont menées qu’en terme de promotion. Il évoque ainsi le fait d’être cité dans des publications et la crédibilité que l’Inra apporte à la salers vis-à-vis de partenairesinstitutionnels et des élèves des établissements scolaires qui viennent visiter le site. Bruno Faure insiste également sur les travaux menés sur la simplification de la traite des salers, avec ou sans veau, qui figure aussi au programme de l’Inra.

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