Aller au contenu principal

« L'humain avant le commerce »

Patrick Thémines, artisan boucher sur le Ségala, est entré dans la démarche du label rouge Boeuf fermier Aubrac en 2003.

© Eva DZ

« Je travaillais déjà avec Frédéric Coursières d'Arcadie pour l'approvisionnement de ma viande, notamment en Veau d'Aveyron et du Ségala. J'avais envie d'orienter mon rayon boucherie avec des viandes locales sous signes officiels de qualité. C'est alors qu'il m'a parlé du label rouge Boeuf fermier Aubrac », se souvient Patrick Thémines, qui vendait alors déjà un peu de viande de race Aubrac hors label depuis 1994. « C'était vraiment un pari que de proposer de la viande d'Aubrac sur un territoire plutôt orienté en Limousin et Blonde d'Aquitaine mais c'est une façon pour moi de me démarquer, de proposer une race née en Aveyron et un label supplémentaire à mes clients », sourit le gérant de deux magasins U Express à Rieupeyroux et depuis 2012 à Rignac.

« Une viande au goût naturel »
Et son audace a porté ses fruits puisqu'une vraie complicité est née entre le quatuor éleveur - artisan boucher - abatteur et client autour du Boeuf fermier Aubrac. Il faut dire que Patrick Thémines a bien joué le jeu de la filière : « Assez rapidement, en 2005, j'ai été élu administrateur à l'association Boeuf fermier Aubrac, c'était important pour moi de m'impliquer pour connaître les hommes, la démarche, l'état d'esprit de ce label et des gens de la montagne, dont l'identité est différente de la nôtre. J'ai découvert aussi une autre production », témoigne l'artisan boucher, réellement fier d'appartenir à cette famille du Boeuf fermier Aubrac. « J'avais envie de cette complicité avec les éleveurs. Derrière la viande que l'on vend, j'aime mettre un visage, une ferme... Dans ce type de partenariat on ne triche pas et c'est ce que je recherche ! Au fil des années, les présidents ont changé, les éleveurs se sont renouvelés mais on retrouve toujours le même état d'esprit : une approche humaine au-delà du commerce et une relation de confiance. Chacun a su trouver les solutions pour continuer d'améliorer la régularité de l'approvisionnement et de l'engraissement ».

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1511, du 23 mai 2019, en page 10.

Les plus lus

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

Sellière bourrelière au travail, martele les rivets d'un licol de cuir
“Les vaches seront bien gardées” : Léa Rigal, sellière bourrelière, reprend le licol en main

Il y a tout juste un an, à la fête des cloches et des sonnailles de Cheylade, Léa Rigal croise Jean-Claude Freyssinier,…

Fondu de cloches !

Installé depuis peu dans le Cantal, Nicolas Schweiger y a retrouvé des airs de sa Suisse 
natale, mais surtout des…

dégâts grêle
10 jours après l'orage, conséquences en cascades pour les agriculteurs du Livradois

Après qu'une pluie de grêlons d'un diamètre de 12 cm ait frappé une dizaine de communes des environs de Bertignat,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière