Les vainqueurs demandent des comptes
Dopés par leur victoire, la FDSEA et les JA demandent des comptes à ceux qui ne les ont pas soutenus.
Les conseils de la FDSEA et des JA ont dressé jeudi le bilan des élections : ils n’ont pas digéré les prises de position des présidents de certaines de leurs organisations coopératives ou mutualistes.
©
L'Union du Cantal
La FDSEA et les Jeunes agriculteurs ont réuni leurs conseils d’administration jeudi pour faire le bilan des élections à la Chambre d’agriculture. Au-delà des résultats, qui renforcent la place du syndicalisme majoritaire au sein de l’institution consulaire, les responsables ont souligné le taux de participation exceptionnellement élevé des agriculteurs à ce scrutin, qui donne plus de crédit encore à leur victoire. Mais ils n’ont pas digéré l’absence de soutien de certaines de leurs organisations coopératives ou mutualistes, face à qui ils se sentent aujourd’hui en position de force pour demander des comptes.
Un taux de participation très élevé
Le taux de participation progresse en effet dans les trois collèges des chefs d’exploitation (70,5 % contre de 68,8 % en 2001), des anciens exploitants (53,6 % contre 41,68 %), comme dans le collège syndical (98,12 % contre 80 %). “Ce dernier chiffre montre bien la forte mobilisation de notre réseau”, remarquent les dirigeants (les 426 électeurs du collège syndical étant les présidents communaux de la FDSEA et les présidents des CCJA). “Ce taux de participation est une vraie victoire pour la représentativité du monde agricole. Il conforte de plus la légitimité des élus qui vont représenter les agriculteurs”, soulignent-ils. “Quant au résultat, qui nous crédite de plus de 59 % des voix dans le collège des chefs d’exploitation, c’est une très belle victoire pour notre réseau, nos responsables et nos équipes. Car il ne faut pas oublier que nous avions face à nous trois listes et l’opposition affichée des présidents du groupe coopératif Altitude, du Crédit agricole, de Groupama et de la MSA”, accuse Patrick Escure, président de la FDSEA.
Mise en demeure
Entouré de plusieurs responsables de la FDSEA et des JA, il a tenu une conférence de presse à l’issue du conseil pour lire une déclaration dans laquelle les deux syndicats disent “ne plus pouvoir faire confiance aux présidents de ces structures, alors que nous souhaitons pouvoir continuer à travailler avec elles”. Et posent l’ultimatum suivant : “Nous demandons aux conseils d’administration de ces organisations de se positionner rapidement pour savoir si, dans les six ans qui viennent, nous pouvons compter sur elles pour valoriser les produits, financer les projets, réduire les charges... Bref, mettre en œuvre le projet pour lequel les agriculteurs nous ont massivement élus”. “Car, je le répète, pour réussir, nous avons besoin d’un partenariat fort avec toutes les structures économiques”, insiste le président de la FDSEA en soulignant “la jeunesse et le fort renouvellement de l’équipe élue à la Chambre d’agriculture. Jeunesse et renouvellement qui font sans doute aujourd’hui défaut au sein de ces structures”...
Un taux de participation très élevé
Le taux de participation progresse en effet dans les trois collèges des chefs d’exploitation (70,5 % contre de 68,8 % en 2001), des anciens exploitants (53,6 % contre 41,68 %), comme dans le collège syndical (98,12 % contre 80 %). “Ce dernier chiffre montre bien la forte mobilisation de notre réseau”, remarquent les dirigeants (les 426 électeurs du collège syndical étant les présidents communaux de la FDSEA et les présidents des CCJA). “Ce taux de participation est une vraie victoire pour la représentativité du monde agricole. Il conforte de plus la légitimité des élus qui vont représenter les agriculteurs”, soulignent-ils. “Quant au résultat, qui nous crédite de plus de 59 % des voix dans le collège des chefs d’exploitation, c’est une très belle victoire pour notre réseau, nos responsables et nos équipes. Car il ne faut pas oublier que nous avions face à nous trois listes et l’opposition affichée des présidents du groupe coopératif Altitude, du Crédit agricole, de Groupama et de la MSA”, accuse Patrick Escure, président de la FDSEA.
Mise en demeure
Entouré de plusieurs responsables de la FDSEA et des JA, il a tenu une conférence de presse à l’issue du conseil pour lire une déclaration dans laquelle les deux syndicats disent “ne plus pouvoir faire confiance aux présidents de ces structures, alors que nous souhaitons pouvoir continuer à travailler avec elles”. Et posent l’ultimatum suivant : “Nous demandons aux conseils d’administration de ces organisations de se positionner rapidement pour savoir si, dans les six ans qui viennent, nous pouvons compter sur elles pour valoriser les produits, financer les projets, réduire les charges... Bref, mettre en œuvre le projet pour lequel les agriculteurs nous ont massivement élus”. “Car, je le répète, pour réussir, nous avons besoin d’un partenariat fort avec toutes les structures économiques”, insiste le président de la FDSEA en soulignant “la jeunesse et le fort renouvellement de l’équipe élue à la Chambre d’agriculture. Jeunesse et renouvellement qui font sans doute aujourd’hui défaut au sein de ces structures”...