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Les saveurs du Castanet : une histoire familiale de la châtaigne

Camille Fages est installée depuis six ans au Castanet, où elle a repris la tradition familiale de la castanéiculture. Si ses débuts ont été lents, elle est désormais bien implantée sur son terrain. Et ses produits viennent de rejoindre les tablettes de Cévennes in the box.

Camille Fages est installée depuis six ans au Castanet, où elle a repris la tradition familiale de la castanéiculture. Si ses débuts ont été lents, elle est désormais bien implantée sur son terrain. Et ses produits viennent de rejoindre les tablettes de Cévennes in the box.
Camille Fages est installée depuis six ans au Castanet, où elle a repris la tradition familiale de la castanéiculture. Si ses débuts ont été lents, elle est désormais bien implantée sur son terrain. Et ses produits viennent de rejoindre les tablettes de Cévennes in the box.
© Marion Ghibaudo

Brebis, petits fruits rouges et châtaigne : ce sont les trois productions que Camille Fages travaille sur ses terres. « Les brebis, c’est principalement pour l’entretien de la châtaigneraie », pointe la jeune femme qui soigne ses sept hectares de châtaignier labellisés en bio et possède un total de 21 hectares de terres. « Et puis, elles apportent du fumier naturel », pointe l’agricultrice, à la tête d’un troupeau de 30 bêtes qu’elle ne compte pas faire grossir plus.
En 2020, elle aura récolté près de sept tonnes de châtaignes. « C’est une bonne année, on a eu de la pluie au bon moment », s’enthousiasme Camille Fages. L’histoire de sa châtaigneraie et de ses terres commence au temps de ses arrière-grands-parents. « Ils étaient castanéiculteurs et je n’ai fait que reprendre la tradition », relève la jeune femme. Si la famille s’est un temps éloignée de cette activité, Camille Fages l’a remise au goût du jour, après ses études. Elle utilise les mêmes outils que ses arrière-grands-parents exploitaient dans leur temps. « La dépiqueuse, manuelle à l’époque, et qui nous sert beaucoup pour éplucher les châtaignes » pointe notamment l’agricultrice. Si la structure est d’origine, la nouvelle génération, maligne, y a ajouté un moteur pour faire tourner la machine presque toute seule.
Depuis toujours passionnée d’environnement, Camille Fages a d’abord fait une année en université, avant de s’envoler un an vers l’Australie. À son retour, elle joint la cohorte de SupAgro, pour un BTSA Gestion et protection de la nature. « L’agriculture, c’est venu petit à petit », confie-t-elle.

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