Chasse
Les sangliers se remettent à l'ouvrage sur les cultures
Chasse
L'automne, la période de la chasse arrive. Et pourtant les agriculteurs sont inquiets. Depuis quelques semaines, ils constatent une recrudescence de dégâts sur les parcelles de blé et de maïs. Dans un contexte très difficile, avec une sécheresse sévère, les sangliers sont de plus en plus indésirables. Le point sur la situation avec Gilles Tempère, président de la section "chasse" de la FDSEA de Haute-Loire.
Les parcelles de maïs, qui accusent cette année un certain retard de végétation, sont directement menacées par les sangliers.
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HLP
Cette année les agriculteurs ont vécu une sortie d’hiver catastrophique en terme de dégâts de sangliers. «Ces derniers se sont attaqués aux prairies un peu partout dans le département» rappelle le responsable de la section chasse de la FDSEA, Gilles Tempère.
Après cette période difficile, la sécheresse de printemps s’est abattue sur les terres altiligériennes, ce qui a certainement dérangé les sangliers dont les dégâts se sont considérablement amoindris.
D’abord le blé, puis le maïs
Mais l’accalmie n’a été que de courte durée, puisque dès la fin de l’été, les dégâts perpétrés par les sangliers ont repris sur des parcelles de blé. A présent, ce sont les cultures de maïs, dont la pousse a été retardée en raison d’un déficit hydrique, qui sont directement menacées.
Fort heureusement, l’ouverture générale de la chasse est programmée pour le dimanche 11 septembre.
Toutefois, certains secteurs particulièrement affectés par les dégâts ont pu bénéficier d’une ouverture anticipée (dès le 15 août) spécifique pour la chasse aux sangliers.
«A certains endroits, suite aux plaintes d’agriculteurs, les présidents d’ACCA ont fait la demande d’ouverture anticipée auprès du président de leur unité de gestion. D’ailleurs, certains n’ont même pas attendu l’arrivée des dégâts pour demander une ouverture anticipée. Du côté des administrateurs des unités de gestion, seuls décideurs en ce qui concerne l’ouverture anticipée, ils n’ont pas tous la même attitude» explique Gilles Tempère.
Ouverture anticipée de la chasse à généraliser sur tout le territoire
«Conscients d’une arrivée imminente des dégâts, certains ont donné l’autorisation très rapidement. Tandis qu’en d’autres lieux, il a vraiment fallu insister pour l’obtenir, alors que les dégâts étaient déjà là !» ajoute-t-il.
Gilles Tempère regrette que la décision d’anticiper l’ouverture de la chasse aux sangliers soit entre les mains d’une seule personne : «Avec ce système-là, on fait confiance à un seul homme et qui plus est chasseur ! Ces personnes-là ne se rendent pas compte de la portée de leur décision.
Aussi, dans le cadre de la section chasse de la FDSEA, nous comptons intervenir auprès de l’administration en vue d’obtenir une ouverture anticipée de la chasse aux sangliers sur la totalité du territoire de notre département».
Ce responsable professionnel de la FDSEA espère que les chasseurs prendront conscience que le sanglier est présent en nombre sur le département et qu’il n’a pas besoin d’être protégé. «A ce jour, il n’y a aucune restriction de tir dans l’arrêté préfectoral (excepté concernant les marcassins). Les chasseurs devront donc abattre un maximum d’animaux, sans céder à la pression de certains de leurs collègues qui veulent préserver les populations. La topographie de la Haute-Loire et le comportement du sanglier suffisent à ce que l’espèce prolifère ; nous n’avons nullement besoin de les protéger par des restrictions de tir !».
Les agriculteurs espèrent que cette nouvelle saison de chasse permettra de réduire significativement la présence du sanglier dans le département.
Après cette période difficile, la sécheresse de printemps s’est abattue sur les terres altiligériennes, ce qui a certainement dérangé les sangliers dont les dégâts se sont considérablement amoindris.
D’abord le blé, puis le maïs
Mais l’accalmie n’a été que de courte durée, puisque dès la fin de l’été, les dégâts perpétrés par les sangliers ont repris sur des parcelles de blé. A présent, ce sont les cultures de maïs, dont la pousse a été retardée en raison d’un déficit hydrique, qui sont directement menacées.
Fort heureusement, l’ouverture générale de la chasse est programmée pour le dimanche 11 septembre.
Toutefois, certains secteurs particulièrement affectés par les dégâts ont pu bénéficier d’une ouverture anticipée (dès le 15 août) spécifique pour la chasse aux sangliers.
«A certains endroits, suite aux plaintes d’agriculteurs, les présidents d’ACCA ont fait la demande d’ouverture anticipée auprès du président de leur unité de gestion. D’ailleurs, certains n’ont même pas attendu l’arrivée des dégâts pour demander une ouverture anticipée. Du côté des administrateurs des unités de gestion, seuls décideurs en ce qui concerne l’ouverture anticipée, ils n’ont pas tous la même attitude» explique Gilles Tempère.
Ouverture anticipée de la chasse à généraliser sur tout le territoire
«Conscients d’une arrivée imminente des dégâts, certains ont donné l’autorisation très rapidement. Tandis qu’en d’autres lieux, il a vraiment fallu insister pour l’obtenir, alors que les dégâts étaient déjà là !» ajoute-t-il.
Gilles Tempère regrette que la décision d’anticiper l’ouverture de la chasse aux sangliers soit entre les mains d’une seule personne : «Avec ce système-là, on fait confiance à un seul homme et qui plus est chasseur ! Ces personnes-là ne se rendent pas compte de la portée de leur décision.
Aussi, dans le cadre de la section chasse de la FDSEA, nous comptons intervenir auprès de l’administration en vue d’obtenir une ouverture anticipée de la chasse aux sangliers sur la totalité du territoire de notre département».
Ce responsable professionnel de la FDSEA espère que les chasseurs prendront conscience que le sanglier est présent en nombre sur le département et qu’il n’a pas besoin d’être protégé. «A ce jour, il n’y a aucune restriction de tir dans l’arrêté préfectoral (excepté concernant les marcassins). Les chasseurs devront donc abattre un maximum d’animaux, sans céder à la pression de certains de leurs collègues qui veulent préserver les populations. La topographie de la Haute-Loire et le comportement du sanglier suffisent à ce que l’espèce prolifère ; nous n’avons nullement besoin de les protéger par des restrictions de tir !».
Les agriculteurs espèrent que cette nouvelle saison de chasse permettra de réduire significativement la présence du sanglier dans le département.