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Les producteurs de lait à la recherche de solutions face à la crise

C’est à Langres (Haute-Marne), berceau de plusieurs AOP fromagères, que la fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) a tenu son 73e congrès le 15 mars. La crise qui dure depuis deux ans s’est évidemment invitée dans les débats des producteurs. Face à une année 2017 qui s’annonce sans vraie embellie sur les marchés laitiers, la FNPL a présenté quelques démarches avec un juste retour de la valeur aux producteurs.

Thierry Roquefeuil, président de la FNPL, lors du 73e congrès  à Langres.
Thierry Roquefeuil, président de la FNPL, lors du 73e congrès à Langres.
© Thibaut Morillon

« À la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), nous ne surfons pas sur la vague du déclin », s’est exclamé Thierry Roquefeuil, président du syndicat, le 16 mars, lors de la clôture de la 73e assemblée générale de la FNPL. « Je revendique un syndicalisme de solutions, responsable et précurseur », a-t-il continué. Et des solutions, il en faut face à une crise qui dure depuis deux ans et des trésoreries dans le rouge. Durant une table ronde intitulée « Tirer les leçons de la crise », Luc Mangelinck, responsable du service étude du CER Bretagne, affichait, pour le premier semestre 2017, une chute de la trésorerie nette globale par exploitation de 14 200 ¤ si le prix du lait restait à 305 ¤ les 1 000 litres. D’après les chiffres des exploitations bretonnes, « un quart des producteurs arrivent à boucler leur budget à 300 ¤ les 1 000 litres », expliquait-il. Une situation qui « n’est pas pérenne sur le long terme » et qui oblige « à des annuités d’emprunt contraintes », selon lui. Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA, évoquait, dans une vidéo, en clôture de l’assemblée générale, un revenu pour les éleveurs de 354 ¤ par mois en 2015, selon la Mutualité sociale agricole. En 2016, le prix moyen payé au producteur était de 285 ¤ les 1 000 litres. Si ces quelques chiffres diffusés pendant l’assemblée générale et certaines interventions d’éleveurs ont rendu compte des difficultés rencontrées, les intervenants ne se sont pas appesantis sur la situation.

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1402, du 23 mars 2017, en page 9.

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