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« Les poulets bio sont d'une souche plus rustique »

© DR

À Lapeyrouse, Karine Lemonnier élève depuis 2011 des poulets Bio en intégration. Prochainement, sa fille Camille va également entrer dans la production.


« Mon mari, Thierry, et moi-même avons quitté notre région natale pour venir nous installer dans le Puy-de-Dôme. Nous avons repris une exploitation sur laquelle nous avons construit des poulaillers en 2010. Cette première année, nous élevions des poulets de chair Label Rouge. Nos pratiques ressemblaient davantage au bio qu'au conventionnel. Alors afin de les valoriser, nous nous sommes convertis à l'Agriculture Biologique l'année suivante, en 2011. Aujourd'hui nous avons cinq poulaillers.  Nos poussins sont livrés à un jour d'âge. Ils restent à l'intérieur, dans une température ambiante de 30°C jusqu'à leurs 42 jours d'âge. Dès lors, ils sortent à l'extérieur sur un parcours herbager et ombragé. Ils quittent l'élevage, direction l'abattoir à 81 jours d'âge minimum. Leur alimentation est composée à 100% de céréales biologiques françaises. Nous ne produisons pas de céréales sur l'exploitation.
Quant au sanitaire, nous n'avons pas le droit aux antibiotiques. Nous utilisons donc beaucoup de traitements préventifs à base notamment d'huiles essentielles. Je touche du bois, nous n'avons jamais eu de gros soucis ! De plus, les poulets bio sont issus de souches plus rustiques. Leur croissance n'est pas poussée. Ils sont moins sensibles.
La filière des volailles biologiques est en pleine progression. Les demandes sont de plus en plus importantes. Les poulets sont très bien valorisés. C'est pourquoi, notre fille Camille va également s'installer dans cette production. Elle va construire trois poulaillers sur des terrains nouvellement acquis. Elle espère débuter l'élevage entre juillet et septembre 2019.»


Propos recueillis par M.Comte

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