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Les plus belles laitières de chez nous

Les Miss laitières se sont déroulées dimanche 24 avril sous la halle à Aumont-Aubrac. Irebranche (Gaec Avenir à Prunières), une Montbéliarde de deux ans est la grande gagnante. Simmental, Brune et Prim’holstein étaient en présentation.

De gauche à droite : Irebranche, Roland Valentin, Franck Villevieille, technicien bovin lait à la chambre d’agriculture, et Olivier Delair qui a jugé les Montbéliardes.
De gauche à droite : Irebranche, Roland Valentin, Franck Villevieille, technicien bovin lait à la chambre d’agriculture, et Olivier Delair qui a jugé les Montbéliardes.
© Sandra Hartmann

Une quarantaine d’animaux était sous la halle, uniquement des premières lactations et des génisses inscrites au contrôle de performances de la chambre d’agriculture et suivies par les techniciens spécialisés. Le récent mondial de la Brune a souligné l’importance que pouvait avoir la génétique dans la conduite d’élevage laitier. Les critères recherchés vont bien entendu différer d’un élevage à l’autre et d’une race à l’autre. Premier exemple avec la race Montbéliarde. Nicolas Meyrial-Lagrange est en Gaec avec ses frères, il a un cheptel de 30 bovins lait (des Montbéliardes donc…) et 80 Aubrac. « Le gros des vêlages a lieu en automne, tout est en IA. J’utilise 35 % de semences sexées en race pure, le reste est en croisement Charolais. » Corps, mamelle et production sont parmi les critères recherchés par l’éleveur. « Sachant que le nombre de cellules joue sur la paye de lait, l’un de mes objectifs de conduite est d’en limiter le nombre. » Nicolas Meyrial-Lagrange est venu avec une génisse, Hardy ML, et un génisson Laurette ML. Ce dernier a remporté un premier prix de section le matin. Mathieu Barlet est en Gaec avec son papa Henri : 45 vaches laitières, Prim’holstein et Brunes, 20 Limousines. « Nous avons 350 000 litres de références laitières et essayons d’en faire 300 000. En pur, je privilégie la semence sexée sur les meilleures vaches et les génisses. Je croise sur le reste pour valoriser les veaux. » L’agriculteur travaille avec « des vaches complètes alliant morphologie, solidité, mamelle et lait ». Deux vaches de trois ans qui ont fait leur premier veau et une velle de l’année ont représenté le Gaec Le Chazal. Iéna GC a terminé meilleure mamelle et deuxième dauphine. Quant au veau Lolita, il a gagné un premier prix de section. En Simmental, le Legta de Saint-Chély-d’Apcher a sorti l’artillerie lourde et s’est déplacé avec six animaux : deux génisses de six mois et quatre vaches. Frédéric Montjaret, responsable de l’exploitation du lycée explique que les élèves sont pleinement intégrés à la préparation de ce type de journée, « nous avons présenté des animaux en section génisson, bouchère, mamelle et miss laitière. » Marion Chauchat en deuxième année de BTS Asce a conduit la génisse Hautaine sur le ring, « bien maintenue au niveau du licol et tête haute pour mettre en valeur la ligne de dos ». C’est la recherche de gabarit qui caractérise le cheptel, « pour faire plus de lait, reprend Frédéric Montjaret. Je vais aussi favoriser les aplombs compte tenu des déplacements fréquents des bêtes. » Pour terminer, la Brune. Sylvain Rocher a 45 vaches et une quarantaine de génisses, « des Brunes et des Montbéliardes avec une volonté de tendre vers les premières appréciant beaucoup la race ». L’insémination est en pur et en croisé : « Mon élevage est à 1 300 mètres d’altitude, à l’herbe. Ce sont des vaches solides avec de bons aplombs qui vont avoir ma préférence. Je travaille aussi la qualité du lait en étant attentif aux taux protéique et butyreux. » Sylvain Rocher est venu avec un génissson, Lavande. « Le côté doux de la race Brune a permis à mon fils de le mener sans problème sur le ring. »

La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 28 avril 2016, numéro 1357.

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