Les pêcheurs à la reconquête de l’eau et du milieu aquatique
Pour contrer la baisse de ses effectifs, la Fédération du Cantal pour la pêche et la protection du milieu aquatique entend donner une image plus moderne de la pêche associative.

Baisse des effectifs
S’adressant aux différents responsables d’AAPPMA, Daniel Marfaing a également annoncé la couleur pour les deux années à venir, s’appuyant sur les recommandations nationales. “La modernisation de la pêche associative et la reconquête des effectifs de pêcheurs seront nos prochaines préoccupations. Nous devons changer nos habitudes”. La baisse des effectifs concerne quasiment chacune des 16 AAPPMA. Avec 9 765 pêcheurs recensés, le Cantal perd encore 3,69 % des personnes prenant une carte durant la saison. Dans la salle, plusieurs AAPPMA ont soulevé un manque de communication. “Nous ne sommes pas bons dans ce domaine, confirmait Daniel Marfaing. La Fédération nationale vient de recruter quelqu’un à cet effet et les choses vont changer car des moyens sont mis à disposition. Nous avons simplifié les cartes, à nous maintenant d’en simplifier la réglementation”. Concernant la gestion des milieux aquatiques, la Fédération départementale a créé l’an dernier une nouvelle commission. Placée sous la responsabilité de Daniel Fajoux, elle est essentiellement chargée du repeuplement naturel des cours d’eau et de la diminution des agressions envers le milieu. Une décision qui va dans le sens de la Directive cadre européenne (DCE) pour reconquérir la qualité et le “bon état écologique des eaux d’ici 2015.
Le dossier Santoire
Une DCE qui “va dans le bon sens, mais qui s’oppose à une autre directive concernant les énergies renouvelables. Ce qui m’amène à parler d’un dossier qui nous préoccupe beaucoup, celui de la Santoire. La Fédération de pêche du Cantal fera tout pour s’opposer à ce dossier et à la réalisation d’une micro-centrale hydraulique. Des moyens existent pour utiliser les énergies renouvelables sans détruire un cours d’eau de la qualité de la Santoire”, martelait Daniel Marfaing Les pêcheurs reprochent notamment le manque de consultation et de concertation dans cette affaire. “Nous attendons avec impatience les résultats de l’enquête publique et la position du préfet”. Autre problème mis en avant durant cette assemblée générale : la vidange des barrages. “A quoi sert le Plan départemental de protection du milieu aquatique et de gestion piscicole (PDPG) si on tue tout à la base. Les dernières vidanges ont été catastrophiques”, lançait la salle. Consciente de la situation, la Fédération du Cantal a rappelé que les dernières vidanges avaient été faites sans tenir compte de leurs recommandations. “J’espère que cette fois nous serons entendus”, précisait Daniel Marfaing. Toujours dans le cadre de la protection des milieux, le président s’est adressé au monde agricole. “Dans les années à venir, au vu des directives environnementales, une concertation et une collaboration entre l’agriculture et le monde de la pêche doit s’établir". Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal. Droits de reproduction et de diffusion réservés. Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal. Droits de reproduction et de diffusion réservés. le journal "L'UNION du Cantal" "journal L'Union du Cantal" journal L'Union du Cantal lunion.cantal@wanadoo.fr Légende : La Fédération de pêche en assemblée générale samedi dernier à Arpajon.