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Les nitrites dans la charcuterie de nouveau au menu des parlementaires

Les charcutiers vont, une nouvelle fois, abaisser la teneur maximale en sels nitrités dans leurs produits, ont-ils annoncé le 3 mars, à l’occasion de la première audition de la mission d’information parlementaire dédiée à ce sujet.

© Dominique Poilvet

Sorti par la porte en automne 2019, le sujet des nitrites dans la charcuterie revient par la fenêtre avec le lancement, le 3 mars, d’une mission d’information parlementaire. Ses trois co-rapporteurs, Barbara Bessot-Ballot (LREM, Haute-Saône), Michèle Crouzet (LREM, Yonne) et Richard Ramos (Modem, Loiret), veulent répondre à cette question : « Le sel nitrité dans la charcuterie est-il dangereux pour la santé des Français ? »
Utilisés pour se prémunir du botulisme et donner une couleur rose au jambon, les nitrites sont accusés de favoriser le cancer colorectal. Une polémique qui n’est pas retombée depuis la publication en 2015 d’une étude du Circ (centre international de recherche sur le cancer, dépendant de l’OMS). Depuis, la charcuterie est classée dans la catégorie 1, qui regroupe les « produits certainement cancérogènes ».
Auditionnés le 3 mars, les représentants des charcutiers ont mis en avant leurs travaux en cours sur ce sujet. Ils ont ainsi soumis aux pouvoirs publics une proposition de modification de leur Code des usages visant à abaisser la teneur maximale en sels nitrités dans leurs produits, a appris Agra Presse le 5 mars. Cette réduction pourrait aller jusqu’à -20 %, d’après l’annonce faite par la Fict (charcutiers industriels) lors de son audition. Les professionnels, qui travaillent sur ce dossier depuis 2018, ont soumis leur demande à la DGCCRF pour validation en décembre 2019. Il s’agirait de porter le seuil maximal de nitrites autorisé à « moins de 100 mg par kilo en moyenne, en fonction des produits », précise Bernard Vallat, président de la Fict.

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