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Les Jeunes Agriculteurs renforcés par le nouveau parcours à l'installation

Le président des JA Auvergne, Gilles Amat, est satisfait par le nouveau parcours à l'installation : "Nous souhaitions personnaliser le parcours sans toutefois l'individualiser. Fruit d'une négociation entre les JA, le Ministère de l'Agriculture et l'ARF, il répond à cet objectif".

Gilles Amat : "Objectif du nouveau parcours, mieux prendre en compte les compétences de cahcun".
Gilles Amat : "Objectif du nouveau parcours, mieux prendre en compte les compétences de cahcun".
© HLP

Les textes sur le nouveau parcours à l’installation viennent de sortir alors qu’on attendait leur parution plutôt au début de l’été… Ce retard va-t-il avoir des conséquences ?
Gilles Amat : Les textes sur le nouveau parcours viennent, en effet, juste de sortir. L’application dans les départements va se faire au 1er janvier 2009. Il y a quelques mois, nous étions partis sur une application à la rentrée de septembre 2008. Il est important de souligner que les candidats à l’installation qui auront commencé leur parcours, avant le 1er janvier 2009, avec la version actuelle le poursuivront avec celle-ci. La transition entre les deux parcours va donc s’opérer progressivement.

Etes-vous satisfait de la nouvelle version du parcours à l’installation ?
G.A : Dès le départ, au niveau des JA, nous avons exprimé notre volonté de mieux prendre en compte les différents publics qui veulent s’installer. Nous souhaitions personnaliser le parcours, sans toutefois l’individualiser. Le nouveau dispositif, fruit d’une négociation entre les JA, le Ministère de l’agriculture et l’ARF (Association des régions de France) répond à cet objectif. Les JA sortent renforcés sur la mise en place du nouveau parcours, qui conserve sa dimension collective, très constructive pour élaborer le projet de chacun.
Le nouveau parcours peut paraître plus complexe, mais en fait non, c’est l’augmentation des possibilités qui donne cette impression de complexité. Au final, lorsqu’on confronte le parcours à un cas concret, les choses sont beaucoup plus simples.

Quelles en sont les étapes majeures ?
G.A : La première étape pour un jeune qui souhaite s’installer, est de se rendre au point info installation, unique dans chaque département et agréé par le préfet. Il y sera renseigné et orienté vers les structures professionnelles. Seconde étape, l’élaboration du plan de professionnalisation personnalisé (PPP ou 3 P), avec l’aide de deux conseillers habilités par la DRAF, qui analyseront les compétences du candidat et la cohérence de son projet. A partir de ces éléments, un parcours sera proposé, qui devra être signé par le porteur de projet et le conseiller, et validé par le préfet. 
A partir de ce moment là, le candidat aura deux ans maximum pour réaliser son 3 P, autrement dit, pour acquérir la capacité professionnelle, réaliser un stage collectif de 21 heures et suivre des modules optionnels selon le niveau de chacun.

Victoire syndicale

Les aides à l'installation, en zone de montagne, déplafonnées

Depuis des mois, les Jeunes agriculteurs, notamment d’Auvergne et du Massif central, ont alerté les pouvoirs publics sur la problématique de plafonnement à 55.000 € des aides pour les candidats à l’installation en zone de montagne. Un plafond, qui du coup, empêche les jeunes, d’émarger aux aides des collectivités territoriales. “La demande légitime de déplafonnement a été entendue par la Commission européenne”, explique Gilles Amat. En effet, Mariann Fischer Boël,  présente à Clermont-Ferrand, la semaine dernière, a confirmé la volonté de faire évoluer les textes européens, pour relever le plafond. Une décision, dont se félicitent les JA Auvergne, qui souhaitent “qu’elle soit mise en œuvre le plus rapidement possible, et qu’elle s’applique de manière rétroactive”.

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