Les JA en désaccord avec la politique agricole
Le bureau du syndicat des Jeunes agriculteurs du Cantal a rencontré le directeur de la DDAF pour lui faire part de ses revendications.
Partout en France, jeudi, les Jeunes agriculteurs ont exprimé par diverses actions leur mécontentement face à la politique agricole européenne et nationale annoncée. Dans le Cantal, le bureau des JA, sous la houlette de son nouveau président Gilles Amat, a demandé au directeur départemental de l´Agriculture et de la Forêt, Patrick Peirani, de prendre note des revendications et de faire remonter jusqu´en plus haut lieu leur mécontentement, exprimé dans une motion. Commentant plusieurs mesures de la mise en oeuvre de la réforme, ils craignent qu´une nouvelle fois l´installation soit pénalisée.
Eviter la spéculation
La réforme des droits à paiement est actuellement un des sujets qui préoccupe le plus le syndicat. Selon les Jeunes agriculteurs, les modalités d´application de la Pac, adoptée par Bruxelles le 14 avril dernier, vont laisser libre cours aux dérives spéculatives sur la valeur des droits à paiement, alors même que les droits devraient être "administratifs et gratuits". "C´est pourquoi nous demandons au ministre français de tout mettre en oeuvre pour préserver l´installation des jeunes, notamment au travers d´un renforcement des règles encadrant le marché des droits ; une mécanique administrative qui dissuade la spéculation", résume Gilles Amat.
Plusieurs propositions
Et les JA de proposer d´utiliser de la "réserve de droits gratuits pour celles et ceux qui s´installent" ; une réserve abondée par un "prélèvement total des droits qui devaient être cédés sans foncier" et un "fort prélèvement pour les droits cédés avec le foncier" (les deux tiers par exemple), afin de limiter une plus-value qui risque d´engendrer une conséquente flambée des prix ; mais aussi une "application raisonnable de la conditionnalité pour empêcher la déprise agricole"... Par ailleurs, et toujours en vue de conforter l´installation plutôt que l´agrandissement au-delà des règles définies au niveau départemental, le syndicat exige que le contrôle des structures soit appliqué et son efficacité renforcée, dans le cadre de la future loi de modernisation agricole. Informé des craintes et des propositions des JA, Patrick Peirani a précisé que les textes n´étaient pas encore finalisés et que des adaptations restent possibles.
Eviter la spéculation
La réforme des droits à paiement est actuellement un des sujets qui préoccupe le plus le syndicat. Selon les Jeunes agriculteurs, les modalités d´application de la Pac, adoptée par Bruxelles le 14 avril dernier, vont laisser libre cours aux dérives spéculatives sur la valeur des droits à paiement, alors même que les droits devraient être "administratifs et gratuits". "C´est pourquoi nous demandons au ministre français de tout mettre en oeuvre pour préserver l´installation des jeunes, notamment au travers d´un renforcement des règles encadrant le marché des droits ; une mécanique administrative qui dissuade la spéculation", résume Gilles Amat.
Plusieurs propositions
Et les JA de proposer d´utiliser de la "réserve de droits gratuits pour celles et ceux qui s´installent" ; une réserve abondée par un "prélèvement total des droits qui devaient être cédés sans foncier" et un "fort prélèvement pour les droits cédés avec le foncier" (les deux tiers par exemple), afin de limiter une plus-value qui risque d´engendrer une conséquente flambée des prix ; mais aussi une "application raisonnable de la conditionnalité pour empêcher la déprise agricole"... Par ailleurs, et toujours en vue de conforter l´installation plutôt que l´agrandissement au-delà des règles définies au niveau départemental, le syndicat exige que le contrôle des structures soit appliqué et son efficacité renforcée, dans le cadre de la future loi de modernisation agricole. Informé des craintes et des propositions des JA, Patrick Peirani a précisé que les textes n´étaient pas encore finalisés et que des adaptations restent possibles.