Les groupements pastoraux souhaitent que leurs partenaires signent une charte
Jeudi 12 janvier, à la Salle-Prunet, les agriculteurs ovins regroupés dans des groupements pastoraux du Gard et de la Lozère ont présenté une charte à leurs partenaires. « Nous ne sommes pas assez écoutés », a pointé la présidente Christine Gros, pour expliquer cette initiative.
« Tout le monde se sert de notre travail », mais ils ont l’impression d’être considérés comme « la dernière roue du carrosse ». Un sentiment qui a poussé les groupements pastoraux du Gard et de la Lozère à travailler sur une « charte des éleveurs pastoraux », qui, ils espèrent, sera rapidement signée par tous leurs partenaires. Parmi ces derniers, se trouve le Parc National des Cévennes (PNC), la fédération de chasse, le département de la Lozère, etc. Une charte qui engage les partenaires « à mieux écouter les demandes des premiers garants du maintien de la biodiversité et de l’entretien des grands espaces ouverts sur le territoire du Bien Unesco causses et Cévennes ».
Cette après-midi de présentation, à laquelle ont pris part des représentants du PNC, de l’Entente, et le sous-préfet de Lozère basé à Florac, David Ursulet, a permis des échanges soutenus entre les différents acteurs. Œuvrant à la préservation de ce patrimoine inscrit auprès de l’Unesco depuis 2011, les éleveurs ont souvent l’impression d’être noyés sous le travail administratif et les règles absurdes, et de ne plus pouvoir exercer leurs métiers d’éleveurs. « Cette charte a pour objet de présenter et de rappeler les usages et les droits des bergers et des éleveurs du territoire des causses et Cévennes, dans l’objectif de les porter à la connaissance de tous afin qu’ils soient mieux pris en considération et mieux respectés par l’ensemble des acteurs du territoire », a détaillé Christine Gros.