Les groupements d’employeurs, un levier à promouvoir
Les groupements d’employeurs agricoles et ruraux répondent à la difficulté de pérenniser l’emploi sur les territoires. Une efficacité saluée par la ministre du Travail qui est intervenue aux trente ans de la FNGEAR.
« Comptez sur moi pour vous faire une large promotion », a affirmé Myriam El Khomri en conclusion de son intervention aux 30 ans de la fédération nationale des groupements d’employeurs agricoles et ruraux (FNGEAR), le 22 mars. La ministre du Travail a salué « l’efficacité économique et sociale » de ce dispositif qui permet à des employeurs de se regrouper pour embaucher un salarié en commun. Après 30 ans d’existence, les groupements d’employeurs agricoles représentent 22 000 emplois temps plein sur le territoire et près de 4 000 associations, avec une croissance de 17 % depuis 2003. Les groupements d’employeurs répondent aux problèmes, prégnants en agriculture, de la saisonnalité et de la stabilisation de la main-d’œuvre sur le territoire. Mais si le secteur agricole comptabilise aujourd’hui les trois quarts des groupements d’employeurs, d’autres secteurs partagent ces problématiques. Les salariés soulignent trois points de satisfaction : le fait d’avoir un contrat unique, un revenu régulier et fixe et un temps plein.
La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 7 avril 2016, numéro 1354.