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Les gouttes d’eau qui ont fait déborder le vase

Les pluies incessantes du mois de mai dernier ont littéralement noyé certaines parcelles d’orge, de blé et de colza. Pour celles qui ont résisté à ces trombes d’eau, le manque de lumière a également causé des dégâts. Le point en cette période de moisson.

© AA

C’est un dicton que l’on entend souvent : « On y voit beau qu’une fois ». Une manière très bourbonnaise de dire que quand les parcelles sont belles à un moment donné, elles ne le seront plus de la saison. C’est ce qu’il s’est passé dans l’Allier au début du mois d’avril lorsque les orges, blés et colzas affichaient une belle forme. Et puis, à partir de mi-avril il a plu beaucoup et pendant presque deux mois. Alors que les moissons d’orge s’achèvent et que celles de blé et de colza commencent juste, petit tour d’horizon de l’état des cultures.

Les orges : des rendements moyens voire bas

La moisson a commencé début juillet et s’achève tout juste sur les quelques 12 000 hectares d’orge du département. « Les rendements seront plutôt moyens allant de 45 à 65 quintaux/hectare, pense Mickaël Bimbard, technicien à la Chambre d’agriculture ». Un chiffre en retrait par rapport à l’année précédente causé par les excès d’eau et le manque d’ensoleillement. Des conditions qui ont largement impacté la qualité puisque les poids spécifiques (PS) seront « bas voire très bas » en se situant entre 50 et 65.

Les colzas asphyxiés par endroit

La récolte commence tout juste et ne s’annonce pas mirobolante. « Les parcelles sont très humides et on voit beaucoup de ronds par endroit. Cela veut dire que les plantes se sont tout simplement noyées ». Si les maladies ont été globalement bien contrôlées, les plantes se sont trouvées asphyxiées par l’eau et le manque de lumière. Pour celles qui sont passées entre les gouttes, « les résultats ne devraient pas être mauvais ».

Les blés iront du très bon au très mauvais

Même constatation en colza avec des trous béants au milieu des parcelles. Sur les 48 000 hectares de blés du département, « il y aura du très bon et du très mauvais avec des rendements allant du simple au double », pronostique Mickaël Bimbard. Le professionnel annonce aussi une qualité « probablement inférieure à la moyenne et pas mal de fusariose ».

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