Aller au contenu principal

Les flux commerciaux actifs malgré le sérotype 4

L’arrivée du sérotype 4 de la FCO a été confirmée la semaine dernière en France continentale. Quelles en sont les conséquences ? Interview de Bruno Dufayet, président de la FNB (fédération nationale bovine).

Bruno Dufayet, président de la FNB.
Bruno Dufayet, président de la FNB.
© Sophie Chatenet

Le ministère de l’Agriculture a confirmé le 6 novembre l’arrivée du sérotype 4 de la FCO (fièvre catarrhale ovine) en France continentale dans un élevage de Haute-Savoie d’où provenait un veau détecté positif dans l’Allier. Les éleveurs ont encore tous en tête le dernier épisode FCO qui a paralysé le commerce et dont les conséquences ont été lourdes pour eux sur la durée. Faut-il craindre un semblable scénario ?
Il n’y a pas matière à s’inquiéter ni à faire de catastrophisme. L’arrivée d’un nouveau sérotype, on l’a déjà vécue, on sait s’adapter, les mesures à prendre. La priorité, c’est de contenir et maîtriser ce virus dans la zone où il a fait surface, c’est-à-dire en Haute-Savoie où un périmètre interdit a été instauré. La vaccination d’urgence a été lancée dans la foulée grâce à des stocks disponibles avec 18 000 doses acheminées en Haute-Savoie. Pour le coup, contrairement à 2015, les services sanitaires ont été réactifs.

Quid des conséquences sur le commerce et les exportations ?
« Il y a toujours deux pays prioritaires à gérer parce qu’ils constituent les plus gros contingents d’importations d’animaux maigres français : l’Italie et l’Espagne. Là encore, les services du ministère ont fait preuve d’une très bonne réactivité pour permettre la poursuite des flux commerciaux vers ces deux débouchés majeurs sachant que le sérotype 4 est déjà présent dans ces deux pays. D’ailleurs les ateliers d’engraissement italiens se situent majoritairement en zone réglementée sérotype 4.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1435, du 23 novembre 2017, en page 9.

Les plus lus

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

les quatre personnes de la famile Soule
À tire d’aile, 20 ans de diversification pour le Gaec des Tuyas Dorés

Depuis 20 ans, le Gaec des Tuyas Dorés à Saint-Poncy élève et commercialise des volailles en plus de son atelier de vaches…

Vautours : quatre veaux réduits à l'os dans les Monts du Cantal

Quatre veaux retrouvés à l'état de squelette dans deux estives attenantes des Monts du Cantal. Sur l'un d'eux, une soixantaine…

Fondu de cloches !

Installé depuis peu dans le Cantal, Nicolas Schweiger y a retrouvé des airs de sa Suisse 
natale, mais surtout des…

dégâts grêle
10 jours après l'orage, conséquences en cascades pour les agriculteurs du Livradois

Après qu'une pluie de grêlons d'un diamètre de 12 cm ait frappé une dizaine de communes des environs de Bertignat,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière