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« Les Fermiers d’Or est un concours adapté »

Le concours des Fermiers d’Or récompense, chaque année, le travail de nombreux producteurs tels que Raphaëlle Clarissou et Stéphanie Bianchi.

Trophées et macarons trônent sur l’étal du marché des Volailles de Champ Redon mettant en valeur le travail de Raphaëlle Clarissou.
Trophées et macarons trônent sur l’étal du marché des Volailles de Champ Redon mettant en valeur le travail de Raphaëlle Clarissou.
© Fermiers d'or

Le concours des Fermiers d’Or distingue chaque année les produits fermiers d’Auvergne-Rhône-Alpes. Avec ses 28 catégories, il permet à tous les producteurs et productrices d’avoir accès à une compétition adaptée et d’obtenir un macaron d’or, d’argent ou de bronze mettant en valeur leur savoir-faire auprès des consommateurs.
Les volailles de Champ Redon et le Gaec «Les Nectars d’Isalys» sont deux fidèles de l’événement et témoignent de la notoriété grandissante des Fermiers d’Or.

Rampe de lancement


Raphaëlle Clarissou élève des volailles fermières à Montmorin dans le Puy-de-Dôme et participe chaque année, depuis son installation en 2010, au concours. Abonnée à la première place,
l’éleveuse de volailles voit surtout dans ce concours un bon moyen de promouvoir ses produits et de progresser. «J’élève moins de 4 000 poulets, pintades, canards et autres par an sur mon exploitation. Je vends l’intégralité de ma production sur les marchés en volailles entières, découpées ou transformées (rillettes, terrines). Je participe chaque année aux Fermiers d’Or d’abord pour me remettre en question. Il est toujours intéressant et important de comparer ses produits à d’autres pour progresser. Les remarques du jury permettent également d’avoir une idée plus précise des attentes des consommateurs. Ensuite, ce concours est extrêmement valorisant. L’appose du macaron sur les volailles et les trophées, attirent l’œil des clients et en particulier des non-habitués».
Les Fermiers d’Or est l’unique compétition à laquelle participe l’éleveuse puydômoise puisqu’il offre une catégorie correspondant exactement à sa production : «Poulet élevé et abattu à la ferme». De plus, «contrairement au Concours Général Agricole, on ne se mesure pas à des entreprises, la participation est moins onéreuse et moins compliquée». Raphaëlle Clarissou l’affirme, les Fermiers d’Or lui ont «permis de se faire un nom».

Ventes en progression


Elle aussi est une grande habituée des Fermiers d’Or. Stéphanie Bianchi est apicultrice à Arlanc au cœur du Livradois-Forez. Installée en 2014 sous le nom «Les Nectars d’Isalys», elle participe pour la première fois au concours un an plus tard. Avec ses 500 ruches et une production annuelle d’environ 10 à 15 tonnes de miel, elle n’hésite pas à s’inscrire dans différentes catégories. «Je propose toujours des produits «Miel de montagne» (médaille d’argent en 2017) et/ou «Pain d’épices». En 2017, une nouvelle catégorie a ouvert, «Miel de Forêt» à laquelle j’ai participé (médaille de bronze). Cette année, le miel de châtaignier rejoint aussi la compétition».
Quelle que soit la catégorie, l’apicultrice repart rarement sans une distinction. Elle l’assure : «peu importe la médaille, les produits récompensés se vendent mieux. Cela a été particulièrement flagrant sur le miel de forêt. La médaille rassure les consommateurs hésitants, qu’ils soient locaux ou étrangers».
Les Fermiers d’Or sont également l’occasion pour Stéphanie Bianchi de se comparer à ses confrères.


Mélodie Comte

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