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Les eurodéputés soutiennent des objectifs ambitieux mais assortis de moyens

Les eurodéputés de la commission de l’Agriculture ont adopté un rapport sur le bien-être animal à la ferme qui insiste sur l’importance d’accompagner financièrement les progrès demandés aux exploitants, alors que la Commission européenne prépare une révision de la législation communautaire pour fin 2023.

Les eurodéputés de la commission de l’Agriculture ont adopté un rapport sur le bien-être animal à la ferme qui insiste sur l’importance d’accompagner financièrement les progrès demandés aux exploitants, alors que la Commission européenne prépare une révision de la législation communautaire pour fin 2023.
Les eurodéputés de la commission de l’Agriculture ont adopté un rapport sur le bien-être animal à la ferme qui insiste sur l’importance d’accompagner financièrement les progrès demandés aux exploitants, alors que la Commission européenne prépare une révision de la législation communautaire pour fin 2023.
© Francois d’Alteroche/Illustration

La commission de l’Agriculture du Parlement européen a adopté (par 36 voix contre 5 et 7 abstentions), le 26 octobre, son projet de rapport préparé par l’eurodéputé français Jérémy Decerle (centriste) sur les règles relatives au bien-être des animaux dans les exploitations agricoles, appelant à l’élaboration d’une nouvelle réglementation européenne qui serait transposée uniformément dans tous les États membres et basée sur une approche espèce par espèce. Car les parlementaires regrettent le manque de cohérence dans la mise en œuvre de la législation actuelle. Les parlementaires soutiennent l’initiative citoyenne européenne « Mettre fin à l’ère des cages » à laquelle la Commission européenne a répondu favorablement et demandent donc instamment l’interdiction des cages en batterie pour les poules pondeuses. Ils souhaitent néanmoins une approche basée sur les espèces, avec des définitions claires des cages et un soutien financier pour la transition vers des systèmes de logement alternatifs. Et de manière générale, le rapport parlementaire insiste sur l’importance d’accompagner financièrement les progrès demandés aux exploitants dans tous les domaines du bien-être animal. Les eurodéputés se prononcent, enfin, en faveur d’un système d’étiquetage volontaire en matière de bien-être animal couvrant toutes les exploitations d’élevage, avec la possibilité de le rendre obligatoire à plus long terme après analyse.

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