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Entreprise
Les emplois d’avenir en agriculture, un contrat gagnant‑gagnant

Le dispositif Emploi d’avenir vient de souffler sa première bougie dans le milieu agricole. Bien que parfois méconnu par les employeurs de main d’œuvre agricole, certains y trouvent leur compte, employeurs comme salariés.

Daniel et Alexandre ne sont pas trop de deux pour s’occuper des 130 mères de l’exploitation.
Daniel et Alexandre ne sont pas trop de deux pour s’occuper des 130 mères de l’exploitation.
© La Creuse agricole et rurale

Fin 2013, Boris Bulan, éleveur en Haute-Vienne est à la recherche d’un salarié. Après avoir déposé une annonce à Pôle Emploi, un jeune candidat se présente. Concours de circonstances, l’éleveur vient de lire un article sur les contrats d’avenir dans la presse. « Personne n’avait pensé à nous proposer ce type de contrat, explique Boris Bulan. Nous avons découvert son existence par hasard ». Un heureux hasard puisqu’après s’être assuré de réunir toutes les conditions nécessaires, il bénéficie d’une aide de l’État à hauteur de 35 % du SMIC brut pour l’embauche du candidat. « Pour nous, le contrat d’avenir est une bonne initiative, ajoute Boris Bulan. Je comptais embaucher un salarié, mais avoir une aide financière est un vrai plus ». Embauché en CDD pour une durée de trois ans, le salarié est suivi par la Mission locale. Le contrat d’avenir s’adressant aux jeunes de 16 à 25 ans1 pas ou peu diplômés, ce sont en effet principalement les missions locales qui repèrent les candidats potentiels. Elles mettent employeurs et jeunes en relation et, si un contrat est conclu, ce sont encore elles qui effectuent le suivi du salarié sur son lieu de travail durant les trois premiers mois. Les agriculteurs employeurs, eux, font l’objet d’un suivi par l’ASP. Ils prennent également à leur charge le financement des formations du jeune salarié.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 7 mars 2014.

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