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Les éleveurs « Chocquet » et en « Kholler »

Dépôts de fumier et déchets verts devant la DDT et la Préfecture et stickage dans les GMS ont rythmé la journée d’action du 5 novembre organisée par la FDSEA et JA.

© La Creuse agricole et rurale

Ça « fumier » à Guéret en ce mercredi 5 novembre, journée nationale d’action sur tout le territoire* organisée à l’appel des syndicats nationaux majoritaires. Près de 300 agriculteurs creusois avaient répondu présents à l’appel de la FDSEA et de JA. 2 points durs en revendication, les contraintes environnementales avec notamment la récente décision du classement de 40 communes en zones vulnérables sur le département et la promotion du manger français, manger local à destination des consommateurs mais surtout des collectivités. Le tout sur fond de crise économique, avec des cours en baisse, des contraintes engendrant des investissements coûteux sur les exploitations, de la bureaucratie à outrance et des charges qui ne cessent d’augmenter.
Trop c’est trop ! La colère gronde et les manifestants sont bien décidés à faire entendre leur désarroi. Les premières bennes de fumier sont déversées aux deux entrées de la cité administrative. Sur chaque tas, des panneaux « Merci pour votre soutien au CODERST ». Les agriculteurs se mettent à scander le nom de Didier Kholler, appelé à venir à leur rencontre. Sans réponse, il n’aura pas fallu beaucoup de secousses pour que la grille s’ouvre et laisse entrer les manifestants dans la cour de la cité administrative. Dès lors, le directeur de la DDT descend s’exprimer. Le président de la FDSEA, Pascal Lerousseau, l’interpelle : « le Coderst a eu à se prononcer récemment sur le classement ou non de 40 communes creusoises en zones vulnérables. Malgré le soutien assuré de l’administration, celle-ci a voté d’un seul homme contre la profession. Y a t-il eu un mot d’ordre ? » Le directeur de la DDT indique que non. « Alors c’est plus grave que ce que l’on pensait ! ». Et d’ajouter « on ne peut pas demander à des agriculteurs avec 15 000 euros de revenus de faire des investissements pour corriger une pollution dont ils ne sont pas responsables ! ». Le ton monte et les esprits s’échauffent peu à peu. Mais les agriculteurs restent dignes. « Nous ne sommes pas des casseurs ! » souligne Pascal Lerousseau.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 14 novembre 2014.

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