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Les Égarés, le nouveau film de Léo Pons

Film - Enfant du Cantal, Léo Pons a encore choisi son département pour tourner son prochain moyen métrage, entouré cette fois d'une équipe professionnelle.

Un groupe de personne en train de tourner un film
Entouré d’une équipe professionnelle, le jeune réalisateur arpajonnais passe la vitesse supérieure.
© Jean-Marc Authié

Silence ! On tourne Les Égarés

“C’est l’histoire d’un groupe de randonneurs qui s’égare dans les montagnes du Cantal. Et puis il leur arrive quelques petites péripéties !” Voilà, nous n’en saurons pas plus. Depuis le début de la semaine et pour quelques jours(1), Léo Pons est à l’œuvre du côté du Falgoux pour la réalisation de son nouveau film, Les Égarés, un moyen métrage de 30 minutes dont la sortie est prévue fin 2026.
Fort de sa magnifique expérience avec “Le Buron”, primé dans le monde entier, le jeune arpajonnais suit sa feuille de route en élevant encore le niveau. “C’est un film sur lequel je travaille depuis plus de deux ans. Après Le Buron, je voulais faire quelque chose de plus qualitatif et de vraiment la barre en m’entourant de professionnels.” 


Une vraie équipe professionnelle

Jusqu’alors, Léo faisait un peu tout, tout seul. Là, il peut déléguer “car il y a une vraie équipe et c’est très chouette”. Ils sont une douzaine dans l’équipe technique plus tous les comédiens - huit principaux plus les figurants cantaliens - “et ma mission est d’être le chef d’orchestre un peu de toute cette équipe”. Pour ce faire, un budget de 50 000 euros(2), “cinq fois plus que Le Buron".
Cela fait un an que tout le monde a le scénario entre les mains et le tournage a débuté lundi pour sept jours. “Moi ensuite, j’aurai des jours seuls où je ne ferai que des plans de paysages”, indique Léo Pons. Avec les comédiens, Le Falgoux et le col du Perthus seront des sites privilégiés pour tourner avec les comédiens. Comme d’habitude, Léo va utiliser internet et les festivals pour faire connaitre son moyen métrage “et je vais essayer de refaire ce que j’avais pour Le Buron, c’est-à-dire des projections locales dans pleins de communes du Cantal. J’en avais fait 40 pour Le Buron. Je vais essayer d’en faire plus pour Les Égarés”. Très attaché à son département, le jeune scénariste-réalisateur ne voit pas d’autre endroit à valoriser. 

“Moi je suis fier de mettre en avant le Cantal. Et puis il faut aussi réussir à prouver qu’on est capable de faire des choses dans le Cantal et d’y mener des projets.”
Léo a conscience que c’est peut-être un poil plus compliqué de tourner dans le Cantal, “ne serait-ce que de faire venir les comédiens, l’équipe technique, l’hébergement, les transports ... c’est assez difficile à gérer, mais ça me tient à cœur de réussir ce challenge.” Un engouement visiblement partagé par les comédiens dont la plupart ne connaissaient pas le département.


Du Cantal et d’ailleurs

Déjà acteur principal dans Le Buron, Antoine Tomé a déjà une petite connaissance du Cantal et de ses paysages. Deux autres actrices sont également originaires du coin. “Moi du coup je lui ai envoyé un mail car je viens de Dienne. J’ai vu qu’il avait eu des prix avec Le Buron et je trouvais ça hyper intéressant qu’il y ait un réalisateur dans le Cantal, indique Solenn Le Bivic. On a accroché tout de suite et il m’a dit qu’il préparait un prochain film et qu’il penserait à moi. Il l’a fait et c’est très chouette.”
Autre comédienne cantalienne, la Murataise Dorine Pouderoux. “Léo m’a contacté voici un an suite à un article paru dans La Montagne puis dans L’union par rapport au fait que je travaille en comédie musicale (notamment le rôle d’Esméralda dans le Bossu de Notre-Dame ou encore Les Mystérieuses Cités d’or, ndlr).
Pour Morgan Niquet, la prise de contact date d’il y a deux ans, également par mail. “À l’époque, il avait en tête un long métrage. Il était venu me voir à Tours. Il a pris la décision ensuite de réaliser un beau moyen métrage”, explique celui que beaucoup connaisse sous le pseudo Morgan VS, youtubeur suivi par plus de 1,3 million de personnes. 

 

Et la suite ?

Presque tout le monde s’est retrouvé le 29 juillet à Paris pour une première lecture, une première rencontre “et voir ce qu’il clochait, ce qui pouvait être “bizarre” donc qu’on pouvait améliorer”, dévoile Morgan Niquet. “C’est aussi important pour nous, pour se mettre dans le personnage, de pouvoir l’améliorer. Il faut que tout cela prenne vie”, présentent en chœur Crystal Gribonval et Raymond Olry, deux autres acteurs du film.
Malgré la pluie qui ne cesse de tomber, il tarde à tout le monde d’entrer en scène. “C’est même plus sympa d’être en petit comité, cela fait un peu plus famille. Les longueurs et les attentes passent mieux”, trouve Morgan. Pour autant, cette météo, par trop humide certes, n’est pas pour déplaire car le climat du film se veut pesant, angoissant.
Léo Pons souhaitait tourner dans cette période de l’année justement pour cela, pour cette atmosphère,  Vivement 2026 donc pour voir le résultat. La suite logique serait ensuite de réaliser un long métrage, “mais ce n’est pas le même monde, pas le même budget”, a conscience l’Arpajonnais même si “le scénario est déjà prêt”. Mais chaque chose en son temps. 


(1) En raison de conditions météorologiques trop difficiles, Léo Pons a dû interrompre le tournage de son moyen métrage en fin de semaine. Celui-ci reprendra au printemps prochain "seule tranche disponible afin de réunir à nouveau tout le monde", a précisé le jeune réalisateur arpajonnais.
(2) À 80 % grâce aux partenariats privés et le soutien du Département. Le reste est de l’autofinancement.

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