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Les dénominations animales interdites pour les protéines végétales

Initialement prévue par la loi Egalim 1, l’interdiction d’utiliser une dénomination animale pour les protéines végétales entrera en vigueur le 1er octobre. Une mesure saluée par les filières animales.

Initialement prévue par la loi Egalim 1, l’interdiction d’utiliser une dénomination animale pour les protéines végétales entrera en vigueur le 1er octobre. Une mesure saluée par les filières animales.
Initialement prévue par la loi Egalim 1, l’interdiction d’utiliser une dénomination animale pour les protéines végétales entrera en vigueur le 1er octobre. Une mesure saluée par les filières animales.
© Bernard Aumailley – L’agriculteur Charentais

Exit les « steaks de soja » et autres « saucisses végétales ». Un décret paru le 30 juin au Journal officiel interdit, à partir du 1er octobre, d’utiliser une dénomination animale pour les « produits transformés contenant des protéines végétales ». « Il ne sera pas possible d’utiliser la terminologie propre aux secteurs traditionnellement associés à la viande et au poisson pour désigner des produits n’appartenant pas au règne animal », précise la notice du texte. Sont visés les produits « incorporant des protéines végétales spécialement formulées à des fins technologiques ou nutritionnelles ». Il peut s’agir de « préparations à base de viande et de protéines végétales dont la présentation est proche d’un steak par exemple », ou encore de produits incorporant « des ingrédients d’origine non-animale contenant une teneur non négligeable de protéines ». Ainsi « une galette constituée principalement de lentilles agglomérées et dont la présentation est proche d’un steak », ne pourra plus s’appeler « steak de lentilles ».


Amende de 7 500 € pour les personnes morales
Très attendue par les filières animales, cette mesure est issue de la loi du 10 juin 2020 pour la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires (articles « retoqués » de la loi Egalim 1). Juridiquement, le décret d’application interdit de « détenir en vue de la vente ou de la distribution à titre gratuit, de mettre en vente, de vendre ou de distribuer à titre gratuit » des aliments qui ne respecteraient pas ces nouvelles règles. Une interdiction assortie d’une amende de 1 500 € pour les personnes physiques y contrevenant et de 7 500 € pour les personnes morales.

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