Les contours de la nouvelle carte du Cantal avec seulement 15 cantons
Le Cantal compte 27 cantons et autant de conseillers généraux. En 2015, il ne sera plus composé que de 15 cantons, avec deux élus par territoire, soit 30 conseillers départementaux.
Un an après les élections municipales, les urnes seront de nouveau sorties pour les élections cantonales. Avec de profonds bouleversements, puisque le Cantal comptera moins de cantons, mais davantage d’élus. En 2015, on votera pour une nouvelle assemblée départementale représentant 15 cantons et composée de 30 “conseillers départementaux”, hommes et femmes à parité (élus en binôme), sur la base d’un “redécoupage démographique”, qui ne prend pas en compte les contours des EPCI (communautés de communes). De nouvelles appellations Les dénominations s’en trouvent également changées. Ainsi apparaissent les cantons de “Saint-Paul-des-Landes” (qui englobe feu celui de La Roquebrou) ; de “Naucelles” (exit l’appellation Jussac sur un territoire qui comprend aussi celui de l’ex-Saint-Cernin) ; de “Neuvéglise” (qui correspond peu ou prou aux anciens cantons de Chaudes-Aigues et de Ruynes-en-Margeride réunis) ; “d’Ydes” ; de “Murat” (qui annexe les anciens territoires d’Allanche et de Condat) ; et même un canton “d’Arpajon” (qui absorbe tout l’ancien territoire de celui de Montsalvy)... Ceux de Pleaux et de Salers se fondent dans le canton de “Mauriac”, celui de Saint-Mamet est dissous pour moitié sur Maurs et sur Saint-Paul-des-Landes d’autre part. Pierrefort disparaît dans un canton de Saint-Flour sud redessiné et Massiac dans celui de Saint-Flour nord. Aurillac compte trois cantons : deux exclusivement urbains et un autre qui abrite la vaste et peuplée commune d’Ytrac.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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