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Les centres d’études avancent ensemble vers l’avenir

Les CETA de France ont tenu leur assemblée générale à Riom la semaine dernière, l’occasion d’évoquer ensemble leurs projets à venir.

Les participants ont visité plusieurs exploitations dans l’Allier comme ici, au GAEC des Bérioles à Saint-Pourçain où des techniques de biodynamie sont employées.
Les participants ont visité plusieurs exploitations dans l’Allier comme ici, au GAEC des Bérioles à Saint-Pourçain où des techniques de biodynamie sont employées.
© MC

La Fédération des CETA de France s’est réunie les 29 et 30 janvier dernier à Riom (Puy-de-Dôme). Les 11 centres adhérents, composés chacun de 10 à 30 agriculteurs, œuvrent encore et toujours à la pérennité des exploitations agricoles au travers de solutions innovantes et performantes. Une ambition entamée pour certains depuis plus de 50 ans et qui se poursuit aujourd’hui. Assistés par un ou plusieurs ingénieurs-conseils, les centres se forment indépendamment de tous intérêts commerciaux et politiques. Une spécificité qu’ils défendent ardemment au nom de «la technique, l’agronomie, l’innovation, le partage et rien d’autres» souligne Emmanuel Martin, le président.

En groupe c’est toujours mieux

En 2019, la Fédération des CETA de France a donc poursuivi dans cette voie. Elle a d’ailleurs participé à la création du premier GliCETA Bio. Plusieurs structures se sont réunies le 15 juin 2019 à Agro d’oc dans le Sud-Ouest : Agro d’Oc, FDCETA 35, CETA de Limagne, CETA du Val de Morge, FDCETA 17, UCATA, GRCETA de l’Evreucin ; soit environ 25 personnes présentes de 6 régions différentes. «Le Bio n’est pas notre cœur de métier au départ mais beaucoup de nos adhérents ont émis des demandes allant dans ce sens». Dans la même veine, CETA de France a également créé un GliCETA Agriculture de Conservation. De ces GliCETA ont ainsi émergé plusieurs pistes d’expérimentations et de réflexions en faveur toujours de l’innovation dans les exploitations.

L’année précédente a également été marquée par la réalisation de plusieurs achats groupés. Là encore, les centres par leur volonté commune d’apporter un conseil indépendant à leurs adhérents, ont acquis pour leurs ingénieurs-conseils une application téléphonique permettant d’avoir accès à l’ensemble du catalogue d’homologation des produits phytosanitaires. «Avec la séparation du conseil et de la vente, nous les CETA avons une carte à jouer car la loi va créer un marché du conseil». Un autre groupe d’achat a permis aux agriculteurs d’acquérir 140 drones équipés de caméras pour observer notamment les dégâts de sangliers, l’état de leurs parcelles… Enfin, un dernier a été constitué pour l’acquisition de herses étrilles.

Outre les techniques agronomiques en perpétuelles adaptations, les adhérents des CETA s’interrogent surtout sur l’avenir de leurs structures. Fusions, partage de compétences… Les centres évoquent plusieurs possibilités. Pour l’heure, les représentants présents à l’assemblée générale ont voté en faveur d’une nouvelle gouvernance. Un conseil d’administration, plutôt qu’un bureau, est alors mis en place avec une gouvernance à 11 CETA.

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