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Les bonnes pratiques de l'emploi du feu en milieu naturel, un rappel nécessaire

Le 15 mars, l'école du feu a repris du service afin de réaliser une formation « aux bonnes pratiques de l'emploi du feu en milieu naturel, et informer sur le respect du cadre réglementaire ».

Le 15 mars, l'école du feu a repris du service afin de réaliser une formation « aux bonnes pratiques de l'emploi du feu en milieu naturel, et informer sur le respect du cadre réglementaire ».
Le 15 mars, l'école du feu a repris du service afin de réaliser une formation « aux bonnes pratiques de l'emploi du feu en milieu naturel, et informer sur le respect du cadre réglementaire ».
© AD

Cette formation a débuté par une journée théorique au CFPPA de Florac avec une dizaine de participants. Différents partenaires ont animé cette journée : le Copage, la DDT, le Parc national des Cévennes, le SDIS et le CFPPA. L'association Copage a présenté le rôle et l'impact des écobuages sur le milieu. L'objectif étant de prendre conscience de l'impact d'un écobuage sur un milieu naturel tout en prenant en compte la gestion post-brûlage (pâturage, rotation...). Cette première session s'est poursuivie le 29 mars par une phase terrain. Pour rappel, depuis le 1er avril, les écobuages ne sont plus autorisés sur les terrains en dessous de 1 000 mètres d'altitude. Néanmoins, il reste possible d'écobuer jusqu'au 15 avril pour les terrains au-dessus de cette limite, même en zone coeur du PNC. Lors d'un écobuage, il est impératif de respecter les prescriptions mentionnées dans l'arrêté préfectoral d'emploi du feu (déclaration, appel du SDIS le jour même, ne pas incinérer une surface supérieure à 25 hectares...). En période de brûlage autorisé, il a été constaté ces dernières années qu'un nombre croissant d'écobuages ou incinérations en tas échappent à leurs auteurs, causant des dommages à l'environnement et ont comme conséquence une augmentation des appels aux pompiers. Dernier en date : un feu en tas a échappé à son auteur près de Villefort fin mars, et a brûlé près de dix hectares avant d'être maîtrisé.
Si l'écobuage se limite à certains secteurs du département, il est notamment utilisé par les éleveurs pour l'entretien de surfaces non mécanisables, et soumis à très stricte réglementation. « Il faut rester maître de son feu, et toujours sécuriser les zones les plus dangereuses », a rappelé le commandant Alain Tichit du SDIS 48. Vitesse et direction du vent sont notamment à prendre en compte pour éviter les problèmes, avant d'allumer un feu. Quant à la bonne préparation du chantier, elle est essentielle au bon déroulement de l'écobuage : déblayer un sentier « coupe-feu » pour canaliser les problèmes de saute du feu et pouvoir réagir rapidement est notamment nécessaire. Et le sentier coupe-feu doit être prêt au maximum une semaine avant, et au mieux, le jour même, pour éviter que la flore soit sèche et ne conduise le feu. « Il faut y aller doucement, que celui qui allume en haut (toujours lancer du haut vers le bas) n'allume jamais plus vite que ceux postés en contrebas », a détaillé le commandant Tichit. Enfin, dernière recommandation du SDIS, éviter au maximum d'avoir trop de virages dans les chantiers : « plus on est droit et rectiligne, mieux c'est. Les virages crééent des poches de vert et s'il y a une reprise de vent ou un brusque changement de direction, la poche va prendre feu ».

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