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Les Attelages des Combrailles au tri sélectif du Sommet

Avec 93 000 visiteurs en trois jours qui s’abreuvent et se restaurent sur place, il faut bien assurer le tri sélectif. Sur le Sommet, les Attelages des Combrailles s’en chargent. Traditionnel et écologique !

Aux rênes d’une calèche deux chevaux, les Attelages des Combrailles assurent le ramassage des containers et proposent une visite sur roues aux visiteurs les plus curieux.
Aux rênes d’une calèche deux chevaux, les Attelages des Combrailles assurent le ramassage des containers et proposent une visite sur roues aux visiteurs les plus curieux.
© K.Maruel

Si vous avez sillonné les allées du Sommet de l’élevage, vous n’avez pas pu les rater : cela fait maintenant huit années que le ramassage des containers est assuré par les Attelages des Combrailles. Reconnue d’utilité publique depuis 2001, c’est l’association qui a proposé cette idée originale et pourtant traditionnelle. Et il n’a pas fallu longtemps aux organisateurs du Sommet pour approuver le projet. « On essaye d’être dans la réalité, et de reproduire au mieux le travail de nos ancêtres ». Au volant de sa calèche deux chevaux, Patrice Almecija, Président de l’association, est un véritable passionné des chevaux et des métiers d’autrefois.

 

Propreté, sécurité et respect

Les Attelages des Combrailles sont responsables techniques du tri sélectif sur le Sommet et contribuent à la propreté de l’événement. Durant toute la manifestation, deux calèches arpentent les allées sans arrêt pour ramasser les containers. En plus d’être écologique, ce dispositif permet un travail plus rapide car l’attelage peut tirer plus de bacs à la fois qu’un homme. Mais surtout, cette organisation assure une plus grande sécurité des quelque 93 000 visiteurs qui viennent découvrir le site. Avant, le tri sélectif était réalisé par des voiturettes électriques. Très silencieuses, le public ne les entendait pas toujours arriver, ce qui augmentait le risque d’accident.

L’avantage des chevaux, c’est que les gens les voient et les entendent, ils sont plus imposants. Impossible de rater le bruit des fers sur le goudron et l’imposante carrure des percherons et des ardennais ! Encore mieux, Patrice Almecija constate que les visiteurs sont plus respectueux du passage des animaux. « Les gens respectent plus les chevaux. Sur le Sommet, le public est essentiellement rural et il conserve un véritable respect de l’animal ». Les cochers marchent tout de même à côté de l’attelage au moment des pics de fréquentation, pour prévenir la foule. En vous promenant dans les allées, sans doute avez-vous également croisé un âne bâté. Accompagné de deux personnes, sa mission et de récolter les petits déchets tels que les papiers et autres emballages.

Un système bien huilé

Aux rênes de leurs deux calèches destinées au ramassage des containers, les cochers et les visiteurs invités sont tractés par Bayard et Nelson, deux ardennais, ou par Sultan et Stone, des percherons. A chacun son secteur, les deux attelages arpentent le Sommet en tournées de deux heures. Le dispositif mobilise tout de même 6 personnes, qui connaissent le programme des différents stands sur le bout des doigts, pour savoir où passer en priorité. Un troisième attelage auxois est quant à lui chargé de l’abreuvement des chevaux : il circule avec une tonne au milieu des box et remplit les bacs des animaux. Plus qu’un travail, l’association recherche surtout à «valoriser le cheval de trait autre qu’en production viande ». L’idée est de faire la promotion de cette activité ancestrale et de la décliner dans les collectivités locales. « On essaye de développer le travail urbain car c’est écolo. C’est une vitrine pour moderniser le travail du cheval de trait et surtout continuer à le préserver », conclut Patrice.

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