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Les antibiotiques, c’est de moins en moins automatique

La diminution de l’utilisation des antibiotiques dans les élevages avicoles était au cœur de l’assemblée générale de l’association des éleveurs Berry, Centre et Auvergne. Derrière le défi sanitaire se profile aussi un enjeu économique.

Jean-Etienne Reignoux, président de l’ABCA est revenu sur l’année écoulée.
Jean-Etienne Reignoux, président de l’ABCA est revenu sur l’année écoulée.
© S. C.-G.

Avec 136 adhérents et des surfaces en augmentation, l’association des éleveurs Berry, Centre et Auvergne (ABCA) s’appuie sur un solide bataillon d’éleveurs, dont plus de la moitié produisent des poulets labels¹. Réuni, la semaine dernière, à Saint-Germain-de-Salles, les adhérents ont pu mesurer à quel point la baisse de la consommation d’antibiotiques était un sujet d’actualité. « Cette année nous avons encore été chahuté au niveau de nos trésoreries, mais aussi montrer du doigt par la société. Il suffit d’un exemple malheureux pour donner une image désastreuse de la filière », a expliqué Jean-Etienne Reignoux, président de l’ABCA. Et d’ajouter que « quelque soit le type d’élevage, les éleveurs n’avaient pas d’autres choix aujourd’hui que de s’imprégner des techniques alternatives pour aller progressivement vers une démedication ». Un sentiment partagé par le vétérinaire Philippe Deloge, qui est revenu sur le plan éco antibio 2017, qui prévoit à compter de 2015, une baisse de 25 % de l’utilisation des antibiotiques dans les élevages d’ici cinq ans.

Plus de prévention
En 2011, la filière volailles était avec la filière lapins, les deux principales consommatrices d’antibiotiques. Le défi est donc de taille, mais pas forcément insurmontable, comme a pu en témoigner, Gilles Cabart, éleveur installé en Gaec avec son fils, du côté de Mesples dans l’Allier. L’an dernier, il a naturellement inscrit ses deux poulaillers labels dans la démarche Engagement Qualité Carrefour (EQC), développé par le groupe Arrivé Auvergne (voir encadré), qui préconise un traitement exclusif à base de phytothérapie. Une fois assuré de ne pas subir de baisse de revenu, Gilles explique que trois raisons ont motivé son choix : la volonté de répondre à la demande du consommateur, la possibilité de se démarquer et la nécessité de trouver des méthodes alternatives de soin.

 

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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 3 octobre 2014.

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