Aller au contenu principal

Les abattages toujours bien orientés en Auvergne-Limousin

L’interprofession porcine Auvergne-Limousin (IPAL) a tenu son assemblée générale dernièrement à Aubière.

La production porcine conserve une bonne dynamique dans la région.
La production porcine conserve une bonne dynamique dans la région.
© SC

En tant qu’association interprofessionnelle, l’IPAL garantit les opérations de pesée, de classement et de marquage (PCM) des porcs charcutiers et des animaux de réforme à l’abattoir. Ils assurent également bien d’autres missions dont le lien avec les éleveurs, la communication… et disposent d’une connaissance aiguisée des statistiques. En 2020, les abattoirs de la zone IPAL ont traité 966 180 porcs, soit près de 20 000 porcs de plus qu’en 2019. Depuis vingt ans, l’activité dans les abattoirs est croissante, même si depuis 2007, on constate une certaine stabilisation. Une fois n’est pas coutume, le « gros » de l’activité est généré par l’abattoir Tradival à Lapalisse dans l’Allier, qui a lui seul a traité 703 623 porcs en 2020. Sur ce seul site, un peu plus de 15 000 porcs supplémentaires ont été abattus en 2020 par rapport à 2019.

Hausse des abattages
Au total, 450 066 porcs produits et abattus en Auvergne et Limousin, soit +1,3 % par rapport à 2019, tandis que 505 254 porcs venus d’autres régions sont abattus sur la zone Ipal, soit + 2,6 %. Les animaux viennent du Centre (137 616), de Rhône-Alpes (114 661), de Bretagne (80 563), de Bourgogne-Franche-Comté (64 209), d’Aquitaine et Poitou-Charentes (56 505), d’Occitanie (25 555), des Pays-de-la-Loire (15 403) et d’autres régions pour un volume de 10 742 porcs. A contrario, 85 403 porcs produits en Auvergne et Limousin sont abattus hors zone Ipal, soit +5,1 % par rapport à 2019. Ils transitent essentiellement vers Midi-Pyrénées, le grand Ouest, l’Aquitaine et Rhône-Alpes. « Globalement, l’activité se porte plutôt bien », a souligné Francis le Bas, président de l’IPAL, révélant « qu’en trente ans, on a gagné entre 18 et 20 kilos de carcasse par porc ». Un bon énorme rendu possible grâce à la génétique et l’évolution des pratiques d’élevage.

Parler d’une seule et même voix
La production régionale s’appuie notamment sur plusieurs signes officiels de qualité et sur une tradition de salaisonnerie encore très ancrée. Depuis 2017, l’IPAL et INTERPORC Rhône-Alpes, les deux interprofessions sont réunies au sein d’une structure informelle : le comité régional porcin, afin de parler d’une même voix aux élus du Conseil régional. L’une des ambitions de Francis Le Bas, président de l’Ipal depuis fin 2020 est d’aller plus loin : « Nous souhaitons aujourd’hui relancer le processus de fusion avec Rhône-Alpes. Sans remettre en cause le fonctionnement, et les engagements pris avec nos différents partenaires, la fusion est désormais la suite logique. Nous avons la chance d’avoir un Conseil régional qui souhaite soutenir la production porcine. Un fonds de développement existe mais il est toujours porté par Interporc Rhône-Alpes. Il est temps que nous parlions d’une seule et même voix. C’est une question de cohérence et de pragmatisme ».

Les plus lus

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Censure des articles de la loi Entraves : "C'est un bras d'honneur fait aux agriculteurs"

Le président de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes dénonce les coups de canifs portés par les députés du Nouveau Front Populaire et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière