Les 50 ans du PNC allument les bougies de la colère chez les agriculteurs
Jeudi 24 septembre, les agriculteurs vivant au sein du parc national des Cévennes ont manifesté leur colère, alors que le PNC fêtait le lendemain son cinquantenaire. Une grogne due aux nombreuses contraintes que les agriculteurs, notamment en cœur de parc, « subissent dans leur travail quotidien ».
« Trois prédateurs : loup, vautour, PNC » ; « Sans paysans, pas de PNC » ; « 50 bougies pour le PNC ; 50 ans d’ennuis pour le PNC » ou « le PNC vit – l’agriculture survit » : ce sont quelques-uns des slogans que la FDSEA et les JA ont inscrits sur leurs panneaux.
Vendredi 25 et samedi 26 septembre, le parc national des Cévennes a fêté ses 50 ans : au programme des réjouissances, tables rondes et conférences étaient prévues autour du futur du parc. Ce cinquantenaire n’a pourtant pas réjoui tout le monde : les agriculteurs ont souhaité rappeler, en manifestant jeudi 24 au soir, que la discussion entre les deux parties est difficile, entre désir de protection du territoire et travail des agriculteurs.
Après une première partie de manifestation à Florac le jeudi soir, les panneaux ont été disséminés dans différents endroits du parc : au col de Montmirat, entre autres, et sur les parcelles d’agriculteurs, les slogans s’affichent désormais aux regards des passants.
Si la manifestation avait une portée avant tout symbolique, la FDSEA et les JA ont souhaité organiser cette démonstration pour rappeler que les restrictions d’usage, notamment en cœur de parc, contraignent le travail des agriculteurs qui – pour certains – « se sont établis sur ces terres bien avant la création du PNC », soulignent-ils.