L´élevage de lapins reste une opportunité pour s´installer
Une trentaine d´agriculteurs cantaliens ont choisi l´élevage cunicole. Réunis en groupement, ils disposent d´outils technico-économiques intéressants.
Insémination animale
Jusqu´à l´année dernière, M. Cathalot faisait confiance à la saillie naturelle et conduisait son élevage en trois bandes : trois lots de trois âges différents se côtoyaient dans la même salle. De fait, les besoins n´étant pas les mêmes, l´éleveur avait du mal à trouver une ambiance de bâtiment favorable pour tous et devait préparer une vente tous les 15 jours. Depuis un an, il a changé son fusil d´épaule : il pratique lui-même l´insémination artificielle, en bande unique. Dès lors, ses conditions de travail se sont améliorées. Son tunnel compte deux salles distinctes où alternent le sevrage et l´engraissement. Avec des jeunes du même âge, il est plus facile de trouver la bonne ventilation. "Et ils sont prêts en même temps", précise Gérard Cathalot.
Aide départementale
Après une vente, tous les 42 jours, les salles sont entièrement nettoyées et assainies. L´éleveur se félicite en outre d´avoir économisé des frais vétérinaires tout en ayant accru les performances techniques, notamment en terme de fertilité des mères. Ces dernières sont régulièrement réformées pour maintenir la performance de l´élevage. A cet égard, Francine Payrat, animatrice du Gepacc, rappelle que dans le cadre de la convention agricole, le Conseil général aide à hauteur de 30 % du montant hors taxe de l´achat ou du renouvellement du cheptel mères. Encore un argument qui devrait encourager de nouvelles installations, espère le Gepacc.