L'élevage de chevaux lourds se porte bien
Le Syndicat des éleveurs constate que l'élevage de chevaux lourds continue de croître en quantité comme en qualité dans le département.
Avec 12 650 animaux pour 2 064 éleveurs, l’Auvergne se classe au
premier rang des régions françaises pour l’élevage de chevaux lourds.
Et le Cantal se taille la part du lion dans la région avec 982 éleveurs
et autour de 48 % de l’effectif auvergnat. Cet élevage continue de
progresser en quantité comme en qualité, a relevé le syndicat
départemental des éleveurs de chevaux de races lourdes, réuni en
assemblée générale le 14 avril à Aurillac. Ainsi, le nombre de saillies
a encore augmenté l’année dernière, passant de 2 268 à 2 385. Le
syndicat regroupe quant à lui 357 éleveurs avec 32 nouveaux adhérents
qui compensent 31 départs. Ces 357 adhérents représentent 1 165 juments
et 72 étalons. Leurs cotisations alimentent pour moitié le budget 2005
du syndicat, qui se solde sur un bénéfice de 1 118 euros pour 20 767
euros de dépenses.Le nombre de saillies en hausse
Dans son rapport moral, le président Roger Condamine s’est félicité de
la bonne tenue des cours en 2005 et de la bonne participation des
éleveurs aux concours locaux, en annonçant l’organisation d’un concours
départemental le samedi 14 octobre à Allanche. Il a remarqué que cinq
animaux cantaliens ont été retenus pour la nouvelle pépinière d’étalons
nés en Auvergne en bénéficiant d’une aide de la Draf. Il a d’autre part
souligné le succès du site internet mis en place par l’Union des
chevaux de trait d’Auvergne (www.chevauxde trait.com). Puis, Pérette
Allier, directrice des haras d’Aurillac et Pascal Baron, chargé de
mission à la direction régionale des haras nationaux, ont fait le point
sur les aides et la réglementation. Ils ont rappelé que le puçage est
désormais obligatoire pour présenter des animaux aux concours, en
insistant sur le fait que, pour percevoir les aides de l’Ofival et du
Conseil régional, il est nécessaire de renvoyer les papiers aux haras
nationaux afin d’obtenir un numéro Sire.Un nouveau centre de ressources à Aurillac
Le président Condamine tout comme Jean-Louis Valarcher et Chantal Cor,
représentants la Chambre d’agriculture et la FDSEA, ont par ailleurs
insisté sur la nécessité de maintenir les haras nationaux à Aurillac,
jugeant que l’importance de cet élevage dans le Cantal suffisait à
justifier leur maintien. En réponse, Pascal Baron a confirmé la
création d’ici la fin de l’année à Aurillac d’un centre de ressources
du cheval de trait, sans faire état d’une quelconque menace sur
l’avenir de la structure. Enfin, le conseiller général Jean-Yves Bony a
rappelé que, dans le cadre de la convention agricole, le Conseil
général apporte une aide à l’acquisition de pouliches et étalons. Il y
consacre 20 000 euros par an sur trois ans. Au total, 60 achats ont été
financés et l’action se poursuit pour une troisième année. En pariant
que cette aide pourra être reconduite dans le cadre de la prochaine
convention agricole.