Aller au contenu principal

Législatives : Jarlier mis hors jeu, Bony et Rochès qualifiés

Le candidat Les Républicains-UDIa bien résisté à la vague macroniste et vire en tête avec une sérieuse avance sur Patricia Rochès, tandis que Pierre Jarlier est éliminé.

598 : c’est le nombre de voix qu’il a manqué au maire de Saint-Flour pour se maintenir au second tour et provoquer une triangulaire avec les deux premiers qualifiés : le candidat LR-UDI Jean-Yves Bony, qui a pris une sérieuse option pour le Palais Bourbon dimanche soir avec 2 452 voix d’avance sur sa dauphine, la candidate En Marche non officiellement investie par le mouvement REM, Patricia Rochès. Les résultats sur la deuxième circonscription ont eu l’effet d’un coup de tonnerre dans le ciel pourtant paisible de la cité des Vents, un vent macroniste qui a pris des allures de tornade... balayant l’ancien sénateur et ex-président du Modem, figure incontournable de l’arrondissement sanflorain depuis un quart de siècle.

Plus de 2 450 voix d’avance pour Bony

Même s’il arrive largement en tête dans sa ville de Saint-Flour (39,05 %) loin devant son ancienne adjointe devenue rivale et le candidat adoubé par Alain Marleix, Pierre Jarlier, qui se voulait de la majorité présidentielle, peine à faire la différence dans l’arrondissement, il est ainsi devancé par Patricia Rochès sur le canton de Saint-Flour 1, n’arrive en tête sur celui de Neuvéglise qu’avec 43 voix d’écart sur Jean-Yves Bony, concède plus de sept points de retard au maire d’Ally sur le canton de Murat et ne dépasse pas la barre des 15 % sur ceux de l’arrondissement de Mauriac. Un échec sévère et inattendu qui a laissé Pierre Jarlier, amer. Un arrondissement qui a largement plébiscité Jean-Yves Bony qui obtient plus de 44 % des suffrages sur le canton de Mauriac, près de 35 % sur celui de Riom et près de 30 % sur celui de Ydes. “Dans les communes rurales, on a senti que les gens souhaitaient voter pour nous, on a fait toutes les communes. Ce qui a fait la différence : c’est que j’ai parlé vrai, avec mon cœur, les pieds sur terre, avec simplicité aussi et bon sens. Mon expérience des collectivités locales a également joué, je suis maire, conseiller général, j’ai été député...”, analysait dimanche soir le maire d’Ally qui a sillonné la campagne et visiblement bénéficié de l’aura de son suppléant Alain Marleix, sans parvenir à l’imiter en s’imposant dès le premier tour.

“Je redoutais la triangulaire”

Du côté de la marcheuse de la première heure, Patricia Rochès, le soulagement et la satisfaction étaient immenses, elle qui a vécu ces dernières semaines au rythme des actualisations contradictoires de la liste des candidats REM investis : “Je redoutais la triangulaire. Au final, je pense que même s’il a fallu ramer pour expliquer aux électeurs que j’étais bien la candidate de la République en Marche, même non investie, ils ont vu que mon engagement derrière Emmanuel Macron était sincère, bien antérieur à celui de Pierre Jarlier.” Derrière ce trio, c’est le communiste François Boisset qui tire le premier son épingle du jeu avec 6,80 % des suffrages, devançant le frontiste Gilles Lacroix (6,01 %). Le candidat socialiste Marc Petitjean est relégué en sixième position sous la barre de 5 %, là où Gérard Salat avait engrangé 35,86 % il y a cinq ans. Rendez-vous dans quatre jours pour le second tour pour lequel le Républicain allié à l’UDI fait figure de favori même s’il s’en défend : “Ce n’est pas gagné, je ne fais surtout pas cocorico. On va aller cette semaine à la rencontre des gens, en faisant davantage campagne en direction des commerçants, artisans”, indique Jean-Yves Bony tandis que son adversaire voyait dans ce second tour “un beau challenge” : “Il va falloir batailler sur cette circonscription acquise depuis longtemps à la droite, montrer que j'ai la capacité à être député, à être une bonne représentante du territoire à Paris”, avance Patricia Rochès .

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Dans la peau d’un membre du comité Safer

Lors de son rendez-vous Terre de rencontres dans le Cantal, la Safer Auvergne-Rhône-Alpes a proposé un exercice…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière