Aller au contenu principal

Le tecknival : phénomène récurrent en Lozère

Il y a 20 ans déjà, un teknival était organisé sur le causse Méjean. Retour sur un phénomène régulier, existant dans un vide législatif.

Il y a 20 ans déjà, un teknival était organisé sur le causse Méjean. Retour sur un phénomène régulier, existant dans un vide législatif.
Il y a 20 ans déjà, un teknival était organisé sur le causse Méjean. Retour sur un phénomène régulier, existant dans un vide législatif.
© Julien Beinat/Illustration

« 15 000 à 20 000 personnes ont assisté ces derniers jours à une rave party sur le causse Méjean ». C’est ainsi que la journaliste du Réveil Lozère avait entamé son article d’août 2001, alors qu’une rave party finissait de se vider de ses teufeurs, sous le regard désabusé des élus et agriculteurs.
Car il y a 20 ans, un teknival avait déjà été organisé en Lozère : un rassemblement festif de milliers de personnes, qui s’était prolongé pendant quatre jours, tandis que Jean-Louis Richard, l’éleveur ovin viandes à qui appartenaient les terres, attendait. Attendait de connaître les dégâts qui, assurément, seraient importants après de si nombreux piétinements. « On a retrouvé des seringues sur la parcelle jusqu’à deux ans plus tard », se souvient Gérard Mourgues, maire du Mas-Saint-Chély de l’époque (NDLR : Gérard Mourgues a été réélu pour un nouveau mandat à la tête du Mas-Saint-Chély en 2020).
Août 2020 : un sentiment de déjà-vu pour ceux qui avaient assisté au premier teknival. Et un même sentiment d’impuissance pour ceux impactés par cette nouvelle rave party, qui s’est tenue du côté de Drigas, cette fois-ci. « En 2001, nous avions porté plainte auprès du ministère de l’intérieur, mais ça n’a jamais abouti », souligne Gérard Mourgues.
Août 2020 : près de 10 000 personnes se sont rassemblées sur la parcelle de 30 à 35 hectares de Didier Agrinier, pour faire la fête. « Ils ont débarqué le 9 août et devaient rester une semaine, raconte l’agriculteur, mais je tire mon chapeau à la préfète de Lozère, le mercredi, tout le monde avait été évacué ».

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière