Le service de remplacement va signer ses premiers CDI intermittents
Le Groupement d´employeurs pour l´aide au remplacement des agriculteurs du Cantal a réalisé 9 066 journées de remplacements en 2004, soit + 5,5 % de plus qu´en 2003.
"Le CDI le mieux adapté"
Ce CDI intermittent, "le contrat le mieux adapté au service de remplacement", notait Isabelle Ortega, animatrice du GE, sera basé sur un volume horaire situé entre 300 et 1 200 heures par an, une sorte de minimum garanti pour l´agent qui signera le contrat avec l´utilisateur du service (l´exploitation). "Dans ce contrat, il est également stipulé que ce volume horaire peut être dépassé d´un tiers sans l´accord du salarié. Au-delà, l´accord du salarié est indispensable". Ce contrat définira les bases annuelles de la collaboration, sur une ou plusieurs périodes. "Cela offre aussi la possibilité aux agents de percevoir une rémunération mensuelle. En cas de dépassement horaire, le GE annualisera le surplus en fin d´année, précisait l´animatrice. Le but du CDI intermittent est d´arriver à fidéliser les agents et leur garantir un emploi". Quelques-uns, présents dans la salle, voyaient tout cela plutôt d´un bon oeil, surtout dans leurs rapports avec les banques ou autres organismes.
Convention signée avec la Région
Dans un autre registre, les responsables du Groupement ont également expliqué la convention signée avec la Région. Elle institue une aide à la création d´emplois dans les services de remplacements : 4 600 euros pour un CDI temps plein, au prorata pour un CDI intermittent ; une aide à l´utilisation des services de remplacement par les agriculteurs : 30 euros par jour pour les congés (mais sous conditions), 20 euros par jour avec un maximum de 5 jours par an pour la formation. Un soutien à la promotion des services de remplacement est également envisagé à hauteur de 40 % du montant des dépenses liées à la participation au prochain Sommet de l´élevage. Enfin, la Région accorde une aide de 40 % pour la mise à niveau informatique des services de remplacement.