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Service de remplacement
Le Service de Remplacement maintient le cap

L'assemblée générale de l'association puydômoise révèle une stabilité de l'activité bien qu'en 2021, les agriculteurs aient peu sollicité le remplacement pour leurs congés.

"Le Service de Remplacement est un trépied : adhérent-salarié-administratif. Enlevez-en un et plus rien ne tient" Christophe Ferret, président de l'association lors de l'assemblée générale à Aubière.
"Le Service de Remplacement est un trépied : adhérent-salarié-administratif. Enlevez-en un et plus rien ne tient" Christophe Ferret, président de l'association lors de l'assemblée générale à Aubière.
© M. Comte

En 2021, l'activité du Service de Remplacement du Puy-de-Dôme est demeurée stable. Le recours au salariat pour des raisons de congé, reste le motif principal des adhérents avec plus de 40% de journées. La santé (36%) et la maternité/paternité (19%) sont les deux autres motifs de remplacement. Le nombre de journées d'activités reste sensiblement le même avec néanmoins une légère diminution (-8%) et ce depuis deux ans. Pas de quoi inquiéter Christophe Ferret, le président : "au regard de la situation sanitaire, on peut qualifier l'activité du Service de Remplacement comme étant stable".

Opérations et formations annulées, congés reportés, l'activité a tremblé

Cause Covid, beaucoup d'agriculteurs ont vu leurs formations reportées, des rendez-vous médicaux annulés ou ont été contraints d'annuler leurs départs en vacances. Cet ensemble explique la légère diminution du volume d'activité de l'association. " Les opérations médicales de beaucoup de nos adhérents ont été reportées voire annulées en raison du Covid. Ce sont autant de jours qui n'ont pas été travaillés pour nos salariés."
Le maintien du volume d'activité est une priorité pour l'association pour d'une part assurer un temps de travail plein et un revenu convenable à leurs salariés ; et d'autre part, maintenir le volume salarial et assurer la qualité du service. Cette réduction soudaine du nombre de jours de remplacement aurait pu mettre à mal le modèle de l'association. Heureusement, le pire ne s'est pas produit.
Christophe Ferret souligne dans cette réussite "la prise de responsabilité des adhérents qui ont continué malgré tout à utiliser le service sur des jours de congés et participer ainsi à la régularité de l'activité". Des adhérents fidèles au service puisque cette année encore, ils sont plus de 2 200 agriculteurs (1 430 exploitations) à avoir adhéré. Seulement 868 d'entre eux ont souscrit une assurance, ce qui suscite les inquiétudes de la directrice Laurine Graive : "tous les jours nous sommes confrontés à des situations complexes (...) le malheur n'arrive pas qu'aux autres (...) couvrir vos arrières pour assurer un remplacement à bas coût ne vous fera pas mourir ou avoir un accident plus tôt mais peut, en cas de pépin, maintenir la situation économique de votre exploitation".

"Le Service de remplacement  est un trépied"

Durant cette assemblée générale, le président du Service de Remplacement a également remercié l'ensemble des salariés et administratifs de l'association. "Le Service de Remplacement est un trépied : adhérent-salarié-administratif. Tous ont un rôle important, pas toujours simple face à des situations complexes, mais enlevez-en un et plus rien ne tient." Christophe Ferret est formel, le service a pu traverser la tempête grâce à l'implication de chacun. En moyenne, l'association emploi 58,53 Équivalent Temps Plein (ETP). Certaines zones du département restent en recherche de salariés formés dans toutes les filières.
La formation des salariés est d'ailleurs cette année encore, le fer de lance du Service de Remplacement. Le Covid a contraint l'association à en diminuer le nombre voire même à les annuler. "Cela se ressent dans le bien-être au travail de nos salariés. Nous allons également remettre en place les formations avec un psychologue pour qu'ils puissent mettre des mots et faire face aux situations extrêmes qu'ils rencontrent lors de leur remplacement." Christophe Ferret rappelle l'importance de former aussi "certains agriculteurs aux règles de savoir-vivre et surtout au management".

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