Aller au contenu principal

Le semis direct, une technique encore peu développée

Le semis sans labour ne représente que 4 % des surfaces mises en culture, le coût des matériels constitue un des freins majeurs à son développement au pays du labourage et du pâturage.

Semoir direct Kuhn Aurock avec trois rangées de disques, digne successeur du premier SD 300 apparu sur le marché en 1976.
Semoir direct Kuhn Aurock avec trois rangées de disques, digne successeur du premier SD 300 apparu sur le marché en 1976.
© DR

« Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », disait Sully, surintendant d’Henri IV, à son heure… Cette acception reste encore en grande partie vraie aujourd’hui puisque le semis direct, c’est-à-dire sans travail du sol, ne représente en France que 4 % de la surface et à peine plus de 0,5 % pour le maïs. Le semis direct (SD) s’inscrit dans une logique de simplification du travail sol sur les exploitations. Il entre aussi dans la réflexion des techniques culturales simplifiées (TCS). Le SD est aussi utilisé dans les systèmes de permaculture, avec au préalable le passage de rouleaux à lames pour limiter le développement de la couverture végétale et faciliter la levée du semis. Le SD consiste à placer une graine dans un sillon tracé par un disque ouvreur dans un sol non travaillé. En fonction de la résistance du sol, texture et humidité, les constructeurs ont dû revoir toute l’architecture de leurs semoirs. Pour arriver à ce résultat, les bureaux d’études ont proposé des éléments semeurs capables d’exercer des pressions très fortes sur chaque rang.

Contrôler le salissement de la parcelle après le semis direct
Très économe en énergie à l’hectare puisqu’il n’y a qu’un seul passage de semoir, la technique du SD doit ensuite contrôler une flore d’adventices qui n’ont pas été détruites par un travail du sol ou par un labour au préalable. L’usage des herbicides est alors nécessaire avec quelques fois des IFT qui dépassent celui d’un itinéraire classique, labour et travail du sol.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1524, du 5 septembre 2019, en page 10.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière