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Le prochain Mister Agricole sera-t-il puydômois ?

Julien Valet, d'Ayat-sur-Sioule, est candidat au titre de Mister Agricole 2025. Le berger, âgé de 35 ans, souhaite faire passer un message d'apaisement et d'ouverture sur le monde.

Julien Valet sera-t-il le prochain Mister agricole ?
© Julien Valet

Aura-t-on bientôt un Mister agricole dans le Puy-de-Dôme ?

Il s'appelle Julien, il a 35 ans et il est installé avec sa femme depuis 2 ans à Ayat-sur-Sioule en brebis laitières et allaitantes. Même s'il n'est pas en bio, "c'est tout comme". Et cette année, il est candidat au titre de Mister Agricole, un concours national organisé par l'association Miss & Mister Agri, qui se tient sur les réseaux sociaux.

À lire aussi : Mister Agri Junior est puydômois !

 

En quoi consiste le concours de Miss et Mister Agricole ?

J. V. : L'idée est de montrer la beauté des êtres humains de l'agriculture. C'est un peu comme Miss France. Les gagnants peuvent communiquer au maximum sur le milieu agricole et le représenter au Sommet de l'Élevage, au Salon de l'agriculture et autres festivités. C'est un concours qui s'adresse au grand public et qui prend petit à petit de l'ampleur. On en parle, en négatif ou en positif. Je trouve l'idée rigolote, ce n'est pas prise de tête, et cela montre une autre facette de l'agriculture.

 

C'est un concours qui se déroule uniquement en ligne ?

J. V. : Oui, on poste notre candidature sur Facebook, le public peut voter pour ses candidats préférés, puis les organisateurs sélectionnent en fonction des résultats. Ils leur posent des questions, comme dans le concours Miss France, et un second vote a lieu. Le public pouvait voter jusqu'au 8 décembre, et les résultats finaux sont attendus le 16 décembre.

 

Pourquoi avez-vous décidé de candidater ?

J. V. : Je suivais le jeu depuis longtemps et je trouvais ça rigolo. De plus, nous sommes bergers transhumans. Nous vendons donc uniquement notre production en hiver en vente directe. Nous voulons atteindre 100 % de vente directe, et donc nous faire connaître, ainsi que les Combrailles. Nous voulons mettre le milieu agricole, ses agriculteurs et ses bergers en avant. Beaucoup parlent d'agriculture mais on oublie que c'est un secteur professionnel très vaste. Ce concours de Mister agricole est l'occasion de donner la parole à tout le monde.

 

Quel message voulez-vous faire passer à travers votre participation ?

J. V. : Sur l'exploitation nous avons deux slogans : "Le plus beau label, c'est votre regard" et "Nous n'avons rien à cacher, nous avons tout à dévoiler". Nous avons une terre, elle est ronde, et nous y vivons tous ensemble. On dit que les agriculteurs nourrissent tout le monde, mais tout le monde nourrit tout le monde. Nous avons besoin les uns des autres. Personne n'est plus important que les autres. L'idée était donc de montrer qu'on peut tous vivre ensemble et s'aimer, malgré nos avis sur différents sujets, comme les manifestations. Qu'on soit pour ou contre, moi je veux être heureux avec les autres, avec nos voisins et nos clients.

 

Votre première candidature a été refusée. Pourquoi ?

J. V. : J'ai pris une photo en caleçon, avec mes brebis en fond, mais elle a été refusée par les organisateurs, ce que je comprends. J'ai donc pris une nouvelle photo en costume et en bottes toujours avec mes brebis. Autant montrer qu'on peut être élégant tout en étant agriculteur ! Les brebis ont eu un moment de doute en me voyant, c'est vrai qu'elles ne m'ont pas beaucoup vu comme ça, à part à mon mariage.

 

Que pensez-vous du secteur agricole en ce moment ?

J. V. : Même si l'agriculture, c'est difficile, il y a encore beaucoup de jeunes qui s'installent, malgré la difficulté pour trouver les terrains. Cela fait plein de nouveaux projets, ce qui est génial. Ce renouvellement va développer et créer de nouvelles choses, de nouvelles façons de produire. C'est un renouveau.

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