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Le premier degré à l’école de la confiance et de la bienveillance

L’inspectrice d’académie entend favoriser la réussite des jeunes Cantaliens, en s’appuyant sur la maîtrise des fondamentaux, dès l’école maternelle et primaire. 

L’inspectrice d’académie met l’accent sur l’accueil des plus petits et sur la bienveillance qui prévaut tout au long de la scolarité. 
L’inspectrice d’académie met l’accent sur l’accueil des plus petits et sur la bienveillance qui prévaut tout au long de la scolarité. 
© R. S.-A.

Dans le Cantal, le 3 septembre, 10 670 têtes blondes ont repris le chemin de l’école  : 9 498 dans le public et 1 262 dans le privé. S’y ajoutent 5 787 collégiens et 3 631 lycéens (dont 1 141 en section professionnelle). Lors d’une conférence de presse, l’inspectrice d’académie(1), Marilyne Lutic, a livré le détail de ces chiffres et rappelé les orientations fixées pour cette année scolaire 2018-2019.  D’abord, une nouvelle encourageante pour la démographie départementale, la hausse du nombre d’élèves en maternelle : + 31. Il faut avouer aussi que le Cantal n’a pas attendu la prochaine obligation pour les parents de scolariser leur enfant dès 3 ans, puisque 90 % le sont déjà... En revanche, toujours une baisse des effectifs en primaire : - 54. Toutefois, la convention signée avec l’Éducation nationale en 2014 et son avenant en 2017 ont permis de limiter la suppression du nombre d’enseignants dans le premier degré : - 2 équivalents temps plein cette année. “Nous allons dès à présent travailler sur les modalités d’une nouvelle convention ruralité qui devrait être signée en novembre 2019 et dans laquelle nous devrions également intégrer les collèges”, précise Marilyne Lutic.

100 % de réussite au CP

Concernant le cap fixé par le ministère au niveau national, le Cantal devra s’inscrire dans une logique de “100 % de réussite au CP”. Ce qui signifie la maîtrise des bases : lire, écrire, compter... et respecter autrui. Quitte à procéder à un “maintien” (redoublement) à condition de revoir les conditions d’enseignement : dans ce cas, changement d’enseignant(e) ou de méthode. À noter que des évaluations sont régulièrement programmées, tout au long de la scolarité, afin de fournir des points de repères sur “ce qui va bien et ce qu’il faut consolider”. Elles auront lieu le 17 septembre pour les CP et CE1 (ainsi que pour les secondes en lycée et le 1er octobre pour les collégiens en classe de 6e). Dans tous les cas, l’inspectrice d’académie insiste sur les notions de “confiance” (dans les acteurs du système pour parvenir à la confiance des élèves en eux-mêmes) et de “bienveillance” (avec le même objectif, en vue d’une réussite).

Égalité et expérimentation

Cette volonté se traduit aussi par la lutte contre toute forme d’incivilité, la promotion de l’égalité fille/garçon et l’accueil de tous les élèves, quelles que soient leurs situations (allophones, handicapés, en difficulté sociale ou scolaire, gens du voyage, etc.).  Enfin, Marilyne Lutic met l’accent sur l’expérimentation, à l’image de l’école de Saint-Bonnet-de-Salers qui devient un lieu de formation axé sur les sciences, au bénéfice de tout un arrondissement.

(1) Directrice académique des services de l’Éducation nationale dans le Cantal (Dasen).

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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