Aller au contenu principal

Le photovoltaïque au sol a-t-il un avenir ?

Le photovoltaïque au sol est une technique intéressante à mettre en oeuvre, dans un cadre précis.

Le photovoltaïque au sol est une technique intéressante à mettre en oeuvre, dans un cadre précis.
Le photovoltaïque au sol est une technique intéressante à mettre en oeuvre, dans un cadre précis.
© HC

La priorité reste donnée à l'intégration des panneaux aux bâtiments et sur les sites déjà artificialisés. Le code de l'urbanisme se veut économe des espaces naturels, de la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestiers, tout comme la protection des sites et des milieux des paysages naturels.
Pourtant, toute installation de panneaux photovoltaïques au sol provoque une artificialisation des terres temporaire pendant toute la durée du projet qui s'étale en règle générale sur 30 ans, quels que soient l'installation et son degré de couverture des terrains. Le terrain ne perd pas en revanche sa vocation agricole ou forestière à long terme, car les terrains ont vocation à être remis en état à l'issue du projet.
En considérant que l'activité photovoltaïque n'est pas une activité agricole, la réglementation impose le maintien de pratiques agricoles pour que le projet puisse être validé et accepté. La jurisprudence veille à ce qu'il y ait une activité agricole significative, c'est-à-dire ayant une finalité de production. Le simple entretien par des ovins sans production agricole de filière ne saurait être considéré comme une activité agricole.
Au-delà des principes évoqués et afin de limiter les impacts sur les paysages et les terres agricoles naturelles et forestières, tout projet photovoltaïque au sol devra, pour être autorisé, respecter un certain nombre de recommandations.
Parmi celles-ci, pour éviter la spéculation foncière et la destruction des paysages, le projet ne devra pas dépasser une trentaine d'hectares, d'un seul tenant ou cumulé pour un même projet, mais avec une surface minimum de cinq hectares.

Les plus lus

Race salers : au Gaec Cambon, on cultive les deux rameaux

À Saint-Paul-des-Landes, la famille Cambon cultive la tradition, celle de la salers traite. Une race dont elle travaille aussi…

Olivier Martin, nouveau directeur du lycée agricole d’Ahun

Trente ans après avoir débuté sa carrière à Ahun, Olivier Martin reprend la direction du lycée agricole. Un retour aux sources…

Rassemblement national : passer un cap dans le Cantal

Le Rassemblement national des Jeunes ouvre une section dans le Cantal et se structure avec une permanence. 

La vaccination va démarrer au plus vite dans le nouveau périmètre DNC.
Le Rhône frappé à son tour par la dermatose nodulaire contagieuse

Un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé le 18 septembre, dans le Rhône, à Saint-Laurent-de-…

Finale du championnat de France : l’enduro moto retrouve Saint-Flour

Pour ses 50 ans, le moto club du Haut Cantal accueille à Saint-Flour la finale du championnat de France d’enduro moto du 10 au…

Le concours national Salers annulé en raison de la dermatose nodulaire contagieuse

La nouvelle est tombée hier soir alors que les rumeurs enflaient. Le concours national Salers qui devait se tenir ce week-end…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière