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« Le parcours est nécessaire pour s’installer sereinement »

Cécile Lortholary deviendra agricultrice le 1er janvier prochain en système bovin viande et pommes. Elle nous livre ses impressions sur le parcours à l’installation.

Cécile Lortholary deviendra agricultrice le 1er janvier prochain en système bovin viande et pommes. Elle nous livre ses impressions sur le parcours à l’installation.
Cécile Lortholary deviendra agricultrice le 1er janvier prochain en système bovin viande et pommes. Elle nous livre ses impressions sur le parcours à l’installation.
© Tatiana Valade

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Cécile Lortholary, j’ai 25 ans, je vis sur la commune de Troche en Corrèze. Je suis salariée agricole depuis septembre 2020 sur l’exploitation de mon papa, Pierre Lortholary.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J’ai suivi un cursus scolaire agricole au lycée agricole des Vaseix en Haute-Vienne (bac STAV productions animales et BTS productions animales). J’ai choisi ce parcours avec l’envie de m’installer un jour sur l’exploitation familiale, mais pas tout de suite après les études. J’avais envie d’aller voir ailleurs, d’acquérir un peu d’expérience. C’est pour cela qu’après mon BTS, je suis rentrée comme technicienne au Herd Book Limousin. Pendant quatre ans, j’étais sur le secteur Poitou-Charentes-Aquitaine. Ce poste m’a beaucoup apporté, notamment en voyant plusieurs façons de travailler, ce qui m’a permis d’avoir une ouverture d’esprit plus large.

Pourquoi avoir quitté votre ancien poste ? Qu’est ce qui vous a donné envie de revenir sur l’exploitation familiale ?
Mon père avait un salarié qui travaillait avec lui. Le jour où le salarié a annoncé qu’il voulait partir, mon père m’a appelé. Je me souviens très bien de ce jour. J’étais à une vente de Lanaud, il m’appelle et me dit : « le salarié s’en va, il faut qu’on se décide. » Une semaine avant, on avait justement discuté de ma potentielle installation et on s’était dit que j’attendrais qu’il n’y ait plus de salarié pour m’installer. Au téléphone mon père m’a dit « je n’ai plus envie de chercher et de former un salarié, tu ne veux pas la place ? » J’ai donc saisi l’opportunité.

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