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Le nouveau visage d’une administration “vivante”

Vincent Descœur a présenté la nouvelle organisation interne d’une équipe dirigée par Stéphane Sautarel.

Au premier plan (de gauche à droite): Loïc Delachaux, Stéphane Sautarel, Vincent Descoeur, F.-X. Montil. Derrière : Pascal Rigault, Jean Leterme, J.-L. Savignac, Daniel Bruno.
Au premier plan (de gauche à droite): Loïc Delachaux, Stéphane Sautarel, Vincent Descoeur, F.-X. Montil. Derrière : Pascal Rigault, Jean Leterme, J.-L. Savignac, Daniel Bruno.
© P. O.

Rarement évoquée, la relation particulière du tandem président-directeur au sein d’une collectivité territoriale s’avère pourtant le plus souvent décisive pour la bonne marche de cette dernière. C’est donc sur un collaborateur fidèle que Vincent Descœur a décidé de s’appuyer en tant que directeur général des services pour l’accompagner dans son mandat à la tête de l’exécutif cantalien suite au départ de Patrick Lothe. Effective depuis le 1er septembre, la prise de fonction de Stéphane Sautarel s’accompagne d’une nouvelle organisation interne de l’administration départementale destinée à renforcer l’identité du Conseil général tout en oeuvrant à l’ambition d’une collectivité de proximité réactive et lisible. Un souci identitaire bien légitime pour une administration en crise de croissance après les agrégats et transferts de compétences successifs qui ont conduit à ses 1 025 salariés actuels. “Il nous faut conserver cette diversité de métiers en réponse aux besoins des usagers mais créer dans le même temps un socle commun de références”, estime Stéphane Sautarel, qui insiste également sur la mise en place de procédures adaptées à cette dimension nouvelle.

Faire des agents des acteurs du projet départemental
De son côté, en participant au comité de direction, Vincent Descœur souhaite associer l’ensemble des salariés aux orientations des élus. Et le dossier phare de l’automne, à savoir la révision du plan d’actions départemental, qui devrait faire l’objet d’un débat budgétaire en novembre prochain, sera l’occasion de sensibiliser pleinement l’ensemble des collaborateurs à une “conjoncture pas facile”. “Cette mise à jour de nos priorités d’actions se fera dans un contexte contraint, marqué entre autres par le poids des coûts des transports”, expose Vincent Descœur, avant d’ajouter : “Raison de plus pour multiplier nos efforts et adapter nos interventions”.

Réflexion pour des solutions de transport innovantes
L’élu entend ainsi lancer une large réflexion sur la question des transports, et pas seulement scolaires. “Il nous faut faire preuve d’imagination pour faciliter les déplacements à l’intérieur du département et vers l’extérieur”, avance Vincent Descœur, convaincu que le transport collectif - via des lignes régulières ou à la demande - va retrouver pertinence et légitimité. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la nouvelle Direction des déplacements et infrastructures (DDI), sous la responsabilité de Jean-Luc Savignac, se trouve largement modifiée. Quant à la question spécifique du transport scolaire, le président du Conseil général affiche clairement son intention “de mettre un peu d’ordre dans une nébuleuse de plus de 200 organisateurs” afin de trouver des articulations permettant d’assurer un service de qualité à un tarif raisonnable. Une volonté manifeste de reprise en main que le Département compte également appliquer à des structures au sein desquelles il est majoritaire, en l’occurrence les syndicats mixtes, qu’il entend faire revenir dans son giron. Autre nouveauté dans ce schéma organisationnel interne : le renforcement de la direction jusqu’alors consacrée aux systèmes d’information et affaires juridiques, pilotée par Fabien Miedzianowski, qui se voit confier une mission de prospective mais aussi d’assistance aux collectivités avec l’ambition d’en faire un pôle référent pour les élus ruraux. “Dans cette maison, on travaille et on obtient des résultats”, a conclu un président visiblement décidé à donner un nouveau visage à la collectivité.

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