Le nouveau président de la race aubrac
Henri Peyrac, nouveau président de l’Union et de l’Upra aubrac, évoque les projets de la race.
Des aubrac plutôt que des brebis laitières
Aujourd’hui, Henry Peyrac est à la tête d’une exploitation de 180 hectares (dont 50 en montagne), avec un cheptel de 90 mères aubrac, avec lesquelles il produit des génisses pleines de trois ans pour l’élevage, quelques mâles vendus à 10-18 mois. L’éleveur conduit également un atelier de repousse de veaux mâles. Lorsqu’on l’interroge sur les chantiers de la race, le nouveau président évoque la nécessité de travailler encore sur les qualités maternelles, les poids à la naissance, en sensibilisant les éleveurs à faire les pesées. “Je rêve que les veaux qui descendent de la montagne à 350 kg n’aient jamais goûté à la farine”, dit-il. Il souhaite une meilleure utilisation de la station d’évaluation et indique que, dans la perspective de faire évoluer les indexations, une commission d’indexation a été créée au sein du herd-book.
Un GIE aubrac opérationnel dès 2007
Henry Peyrac explique encore que le projet de créer un GIE aubrac est en passe d’aboutir : il devrait commencer à fonctionner en début d’année 2007 avec un double objectif : dynamiser les ventes d’animaux inscrits et accompagner les éleveurs qui créent un cheptel aubrac. Ce groupement associera l’Union aubrac et les principales organisations de producteurs (Bovi PC, Unicor, Cemac, Cobevial, Adeca, Altitude). “L’objectif n’est pas de prendre la place des négociants ou de toute autre structure, mais d’avoir un outil supplémentaire au service des éleveurs”, commente le président Peyrac.