Aller au contenu principal

Prix
Le ministre de l’Agriculture rencontre les exportateurs

Julien Denormandie : «On ne peut pas laisser nos éleveurs, avec des prix du broutard qui ont perdu 20% de leur valeur en un an».

Après une rencontre à huis-clos avec les éleveurs et les exportateurs, Julien Denormandie a assisté à la présentation du livre blanc des Massifs français.
© Sophie Chatenet

A l’occasion de sa visite dans le Puy-de-Dôme, le ministre a rencontre à huis clos les exportateurs.
Lors d’une réunion de travail en matinée avec les acteurs majeurs de l’export de broutards et les représentants des éleveurs, Fédération nationale bovine en tête, puis l’après-midi sur l’exploitation de David Chaize, éleveur de charolaises sur la commune de Bort-l’Étang, le ministre a ainsi pu mesurer le fossé qui se creuse chaque jour davantage entre l’amont et l’aval de la filière.
Au cœur de la problématique : une baisse du prix des broutards achetés en ferme, jugée incompréhensible par les éleveurs, alors que le marché italien de plus en plus dépendant de la France est demandeur, et que l’offre s’est retractée par rapport à 2019.
Interrogé par la presse sur l’issue de cette rencontre, Julien Denormandie a détaillé sa position : «Il y a un problème de prix, mais beaucoup de solutions sont dans nos mains. Quand les volumes se tiennent, normalement les prix se tiennent aussi, ou doivent augmenter, mais là c’est l’inverse. Il y a des choses qui ne sont pas suffisamment bien faites. Il fallait se dire les choses franchement, en face, entre tous les représentants et surtout se mettre d’accord sur une volonté partagée et commune pour faire en sorte qu’à la fin des fins, le prix payé dans nos cours de ferme soit plus élevé». Si le ministre a écarté l’idée de jouer les médiateurs, il a indiqué «la nécessité de se fixer une feuille de route sur l’organisation, la création de valeur, l’ouverture de nouveaux marchés… On s’est donné rendez-vous dans trois semaines pour voir toutes les avancées et justement s’assurer que tout ça va dans le bon sens. On ne peut pas laisser nos éleveurs, avec des prix du broutard qui ont perdu 20 % de leur valeur en un an ».

Les plus lus

Pour les producteurs de lait, l'interprofession doit être une instance de dialogue  sur tous les sujets.
« Les industriels veulent-ils encore faire tourner leur usine avec du lait français ? »

Après la démission du président du Cniel, et alors que les producteurs de la zone Alpes Massif central alertaient depuis…

Nicolas Peny (au centre) a ouvert les portes de son exploitation aux agents de l'OFB en formation.
Les agents de l'OFB ont désormais l'obligation de se former à la découverte de l'agriculture

Une quinzaine d'agents de l'OFB AuRA a suivi une formation de trois jours pour en apprendre davantage sur le monde agricole,…

Deux hommes et une femme devant le panneau de l'hostellerie
La famille Rouchet redonne vie à Curebourse

Bien implantés à Aurillac, Mickaël et Audrey Rouchet ont racheté l’hostellerie Saint-Clément, avec l’ambition d’y accueillir…

Une attaque de loup sur brebis et agneau, le 24 octobre dernier à la Tour d’Auvergne, a été confirmée par l’OFB
Une première attaque de loup dans le Puy-de-Dôme

En octobre, 4 nouveaux signalements de constats de prédation avec suspicion de loup ont fait l'objet d'expertise par le…

Les coupures de journaux de 1983
20 octobre 1983 : quand la tondue de Saint-Flour sortait de l'ombre

Le film, “La recluse de Saint-Flour, contre-enquête” revient sur l’affaire Esther Albouy. 
Il déroule l’existence de “…

L'alimentation animale, la clé de performance productive des animaux

Une alimentation adaptée et une gestion optimisée des fourrages participent à garantir les performances du troupeau laitier et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière