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Le ministre attendu de pied ferme au Sommet

Les éleveurs du berceau des races à viande, réunis à Clermont-Ferrand, attendent des réponses concrètes du ministre de l'Agriculture lors de sa visite au Sommet.

Les éleveurs du berceau des races à viande, réunis à Clermont-Ferrand, attendent des réponses concrètes du ministre de l'Agriculture lors de sa visite au Sommet.
Les éleveurs du berceau des races à viande, réunis à Clermont-Ferrand, attendent des réponses concrètes du ministre de l'Agriculture lors de sa visite au Sommet.
© François d'Alteroche/Illustration

« Nous demandons que les pouvoirs publics fassent appliquer la loi Égalim 2 en sanctionnant ceux qui y dérogent », explique Christian Bajard, coordinateur du Berceau des races à viande. Et il y a urgence, car nombreux sont les éleveurs à vendre une partie de leur cheptel faute de perspectives, qui plus est dans un contexte où la nourriture manque en raison de la sécheresse. Le coeur du grand Massif central a subi une grave sécheresse. Le Cantal, la Lozère, l'Aveyron, la Haute-Loire, la Loire sont parmi les départements les plus touchés, et certaines zones comptabilisent entre 50 et 70 % de pertes. « Les cartes Isop et Airbus dévoilées par le Ministère sont loin de refléter la réalité. à ce stade, on peut légitimement douter de la robustesse du système satellitaire », confie Olivier Boulat, de la section bovine de la Lozère. Dans ce cadre, « tant que le satellite ne fonctionne pas, pour aujourd'hui et pour demain (ndlr : dans le cadre de la réforme de la politique de gestion des risques), nous exigeons une expertise terrain », détaille Valérie Imbert de la section bovine de l'Aveyron. Les demandes formalisées au ministre de l'Agriculture, dont la visite au Sommet de l'élevage est prévue pour le mardi 4 au matin, sont très claires : un conseil national de gestion des risques en agriculture conclusif le 19 octobre avec un traitement des dossiers des départements qui ont été déposés afin de donner rapidement des perspectives aux éleveurs touchés ; une analyse des pertes sur la base des enquêtes terrain et des rapports des comités de départements et non sur la base des indices ISOP ; une augmentation à 90 % du taux d'indemnisation applicable aux pertes de fourrages ; une revalorisation du prix UF, sur la base de l'inflation (prix forfaitaire de l'unité fourragère fixé au niveau national pour calculer l'indemnisation) : 0,11 EUR/UF en plaine, 0,12 EUR/UF en ZDS, et 0,14 EUR/UF en montagne et des aides spécifiques au re-semis de prairies. En amont du Sommet de l'élevage, les départements du berceau des races à viande ont prévu une mobilisation devant les préfectures, le 29 septembre.

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