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Le lycée agricole de Saint-Chély en lice pour le concours de prairies de l'Aubrac

Pour sa cinquième édition, le concours de pratiques agroécologiques sur prairies sèches organisé sur l'Aubrac s'est intéressé aux exploitations de la zone de collecte de l'AOP Laguiole. Parmi elles, celle du lycée agricole François Rabelais, à Civergols.

Pour sa cinquième édition, le concours de pratiques agroécologiques sur prairies sèches organisé sur l'Aubrac s'est intéressé aux exploitations de la zone de collecte de l'AOP Laguiole. Parmi elles, celle du lycée agricole François Rabelais, à Civergols.
Pour sa cinquième édition, le concours de pratiques agroécologiques sur prairies sèches organisé sur l'Aubrac s'est intéressé aux exploitations de la zone de collecte de l'AOP Laguiole. Parmi elles, celle du lycée agricole François Rabelais, à Civergols.
© G.S.

Qu'est-ce qu'une bonne prairie ? Doit-elle être plutôt fournie ou fleurie, riche en biodiversité ou en fibres ? Pour évaluer les atouts de ces milieux particuliers, ces 31 mai et 1er juin se déroulait la cinquième édition du concours des pratiques agroécologiques sur prairies de l'Aubrac, organisée par le parc naturel régional de l'Aubrac et la communauté de communes des Hautes-Terres de l'Aubrac. Particularité de cette édition : les six parcelles candidates se trouvaient sur la zone de collecte de l'AOP Laguiole. Une manière de « marquer le coup pour la filière » selon Anne Colin, chargée de mission au sein de l'association Copage qui permet d'avoir « un vrai temps d'échange » entre des experts en faune, flore et agronomie avec les agriculteurs. Parmi les six participants, deux Lozériens dont l'établissement public agricole de la Lozère et son exploitation de Civergols. « Des terres qui ont une histoire » pour David Laumond, responsable d'exploitation, veillant sur cinquante vaches laitières Simmental et autant de chevaux pour l'activité de formation et de club. Pas avare d'explications, il prend grand plaisir à faire visiter « une parcelle qui n'a jamais été labourée ». Pour parvenir à l'équilibre économique tout en préservant la biodiversité, de nombreuses techniques sont ici mises en oeuvre : fauchage tardif, pâturage sur la repousse de mi-août, utilisation des bénéfices en ombrage et en feuillage d'arbres anciens et plantation de haies. Aucun produit phytosanitaire n'est utilisé « sauf en cas de maladie exceptionnelle », mais l'exploitation n'a pas pour autant fait le choix du bio. En cause, « un sol sableux acide et drainant, qu'on doit soutenir en fumier et en engrais » estime David Laumond, avec tout confondu une limite de 60 kg par hectare.

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