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Le loup au centre des préoccupations

Élovel organisait, jeudi 16 mars, son assemblée générale au Mas de Val. L’occasion pour les éleveurs d’aborder le problème du loup.

De gauche à droite : Cyril Vanroye, directeur adjoint de la DDT, Aurélie Mallols, vice-présidente de la région, en charge de la Montagne et de la Ruralité, François Bourneau Sous-Préfet de Florac, Olivier Maurin, président d’Élovel, Pierre Morel-À-l’Huissier, le député de Lozère et Robert Aigoin, conseiller départemental en charge, notamment, de l’agriculture.
De gauche à droite : Cyril Vanroye, directeur adjoint de la DDT, Aurélie Mallols, vice-présidente de la région, en charge de la Montagne et de la Ruralité, François Bourneau Sous-Préfet de Florac, Olivier Maurin, président d’Élovel, Pierre Morel-À-l’Huissier, le député de Lozère et Robert Aigoin, conseiller départemental en charge, notamment, de l’agriculture.
© Aurélie Pasquelin

« Après le prix payé aux éleveurs, la prédation est la deuxième préoccupation des membres de notre réseau », tel est le constat présenté par Olivier Maurin, président d’Élovel au début de la réunion. Devant lui, une cinquantaine de personnes avaient fait le déplacement pour s’attaquer au difficile problème du loup. Afin de faire le bilan sur la situation, l’association avait invité Catherine Rocher, technicienne à la Chambre régionale d’agriculture et membre du dispositif Montagne élevage. « Il y a quelques années, nous avons fait le bilan des attaques de loup sur une exploitation lozérienne. De mai à septembre 2012, cette exploitation avait subi six attaques. » Au total, 30 attaques, dont 25 seront reconnues et remboursées après recours. « Il faut que la reconnaissance des attaques soit plus facile d’obtention, continue-t-elle. Dans la même veine, le caractère non-protégeable d’une exploitation est trop difficile à obtenir et décourage plusieurs éleveurs. » Une demande relayée par plusieurs exploitants présents dans la salle qui aimeraient aussi un plus grand soutien des pouvoirs publics. « Nous aimerions pouvoir réagir plus facilement face au loup et pouvoir prévoir les attaques des prochains mois, explique Olivier Maurin. Pour ce faire, nous demandons des prélèvements d’urgence sur les causses et les Cévennes. De même, il faut donner plus de moyens à la brigade anti-loup, qui malgré son implantation dans le département, n’est que peu présente et n’abat quasiment rien. En d’autres termes, les éleveurs préfèrent des résultats concrets plutôt qu’une énième augmentation des moyens de protection. »

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1402, du 23 mars 2017, en page 5.

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