Le kayak en mode artistique sur le devant de la scène
L’équipe freestyle du club a reçu le trophée du Sportif cantalien 2016. Une discipline spectaculaire avec la “Team 95” pour encadrer une jeunesse très performante.
Le jury du Sportif cantalien/ Groupama a attribué à l’unanimité le trophée de l’année 2016 à l’équipe freestyle de l’Asv’olt. Qu’es aquò ? C’est tout simplement du kayak en eaux vives, mais en version artistique, avec des figures à réaliser, chacune ayant un niveau de difficulté et des notes attribuées en fonction de la qualité d’exécution. Le freestyle, c’est un peu une institution à l’Asv’olt. Ce que peu de gens savent d’ailleurs. Dans les années 2000, trois freestylers asv’oltiens(1) sont même classés parmi les meilleurs de France, voire du monde puisque sélectionnés en équipe de France. Aujourd’hui, l’aventure se poursuit avec d’autres.
Un animateur sportif et touristique
Ce qui n’est pas pour déplaire à la présidente Michèle Couret, car au-delà de la version sportive, l’Asv’olt est aussi un grand animateur touristique de la vallée du Lot avec la location et l’encadrement pour kayak donc, mais aussi canoë, rafting ou encore paddle. Et dans ce cadre, les freestylers s’impliquent grandement. Le freestyle est né dans les années 90. “Notre rôle, c’est de venir en soutien aux pratiquants. Dans le cadre du freestyle, c’est une aide financière pour les déplacements, des aides au niveau de la formation des encadrants”, explique Coline Rouquet, présidente du comité départemental de canoë-kayak depuis avril dernier. Cette bande de jeunes freestylers, c’est la “Team 95”, car nés en 1995, avec Fabien Broha, Axel Sivadier et David Brousse, qui assurent en compétition, mais encadrent aussi les plus jeunes, à savoir : Matys Borzycki, 15 ans, Martin Baillet 16 ans et Louis Renier 17 ans (lire ci-dessous). Et si, pour l’instant, le freestyle est à la marge du kayak, le côté spectaculaire de ce sport pourrait bien briguer un avenir olympique. Il se murmure une présentation aux JO 2020 et pourquoi ne pas rêver d’une arrivée officielle en 2024 (à Paris de préférence). Cela tomberait bien car Matys et Martin font partie aujourd’hui des meilleurs Français. Nous n’en sommes pas encore là, mais l’idée n’est pas pour leur déplaire.
(1) Mikaël Hyla, Ludovic Escurier et Florent Vayssade.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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